Intérêts courus non échusQuand une entité (entreprise commerciale, banque ou autre) établit ses états financiers à une date de clôture, il est nécessaire de constater l'impact du calcul des intérêts tant sur les prêts à des tiers que sur les emprunts entre la dernière date d'échéance et la date de clôture. L'acronyme fréquemment utilisé par les comptables est ICNE. En anglais, on parle d' "accrued interest". PrincipeC'est pour satisfaire à l'exigence de rattachement des produits et des charges à un exercice comptable que sont calculés les intérêts courus non échus[1]. Le calcul et le constat en comptabilité des ICNE ne concernent que les prêts et emprunts financier portant des intérêts à terme échu. Pour les prêts ou emprunts dont les intérêts sont à échoir, la partie de la charge ou du produit qui se rapporte à la période postérieure à la date de clôture est aussi annulée. Les emprunts de l'entité généreront une charge d'intérêt supplémentaire se rapportant à la période entre la dernière échéance et la date de clôture. De façon symétrique les prêts consentis par l'entité (prêt à une filiale, certificat de dépôt constitué auprès de sa banque) induisent un produit d'intérêt. ExempleCalcul des intérêts courus non échus
500 000 € * 4,26% * (92 j. / 360 j.) = 5 443,33 €
ICNE = 5443,33 € * (44 j. / 92 j.) = 2603,33 € Écritures comptablesEn comptabilité française, pour l'exemple précité, une charge d'intérêt est constatée en contre-partie d'un compte de classe 1 "intérêts courus non échus"
Cette écriture fait partie des écritures d'inventaire qui sont passées à la date de clôture et sont annulées le lendemain. Notes et références
|