Ivan CalbéracIvan Calbérac
Ivan Calbérac au festival du film de Cabourg en 2016.
Ivan Calbérac, né le , est un réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français. BiographieIvan Calbérac a passé toute son enfance et adolescence dans le Loiret (région Centre-Val de Loire) à Montargis, ville où il a par ailleurs étudié au Collège (CES) du Grand Clos puis au Lycée en Forêt. Après avoir obtenu une maîtrise en mathématiques à l’université Pierre-et-Marie-Curie de Paris, puis un DESS de droit et gestion de la communication audiovisuelle à la Sorbonne, il se forme en tant que comédien à l'École de La Belle de mai et se produit sur les planches, au Théâtre de Trévise et au Théâtre de la Main d'or. En 1995, il écrit et réalise son premier court métrage intitulé Trop de chance. Suivront deux autres courts-métrages dont Les Années indigestes en 1996, pour lequel il remporte le Grand prix du scénario au Festival de Clermont-Ferrand[1]. Il commence à écrire pour la télévision (L'Amant de mes rêves) et saute le cap du long métrage de cinéma en 2002, avec Irène, qui révèle Cécile de France aux côtés de Bruno Putzulu et Patrick Chesnais. Le film sort sur les écrans en , puis remporte le Grand prix du festival de Saragosse en 2003[2], le Grand Prix à La Ciotat et le prix du jury à Cabourg. Le film est distingué enfin par sa nomination au César du meilleur premier film (2003[3]). Il tourne ensuite On va s'aimer, en 2005, une comédie musicale avec Julien Boisselier, Alexandra Lamy, Mélanie Doutey et Gilles Lellouche dans les rôles principaux (sortie le ). Il poursuit sa collaboration avec Mandarin Productions pour Une semaine sur deux, son troisième long-métrage, où il réunit devant la caméra Mathilde Seigner, Bernard Campan et Grégori Derangère, en 2008 (sortie le ). Ce film chroniquant de façon légère le quotidien d'une famille autour d'une garde alternée réunit 500 000 spectateurs[4] dans les salles de cinéma françaises. Parallèlement, il travaille pour le théâtre et la télévision depuis ses débuts. Sa première pièce de théâtre, Le Bourreau, soutenue par la DRAC, l’ADAMI et la mairie de Paris, est jouée à l’Essaïon de Paris en 1997. Tout un cinéma est à l’affiche de la comédie Caumartin d’août à la fin décembre 2005. À la télévision il réalise et coécrit les téléfilms Simple (nommé aux lauriers de la télévision 2011), Éléonore l'intrépide (2012), comédie de cape et d'épée pour France 3. Cette même année, c'est sur les planches qu'il voit son travail d'auteur reconnu : il signe la pièce L'Étudiante et Monsieur Henri, qui est jouée au théâtre de Paris toute la saison 2012-2013, puis en tournée dans toute la France. La pièce est récompensée par le Coup de cœur théâtre privé du Palmarès du théâtre, et consacrée par le Grand Prix du Jeune théâtre de l’Académie française (2013). Elle est créée en Allemagne, à Hambourg et à Berlin. À la télévision, il lance la série Marjorie (2013), une série en mode comédie romantique pour France 2. Quatre autres épisodes suivront, qu'il coécrit, dont il supervise l'écriture ou assure la réalisation en alternance avec Mona Achache. C'est la comédienne Anne Charrier, qu'il a déjà dirigé au cinéma, qui tient le rôle-titre. En 2015, il revient comme coauteur et metteur en scène du spectacle de Michaël Hirsch, Pourquoi ? Mais surtout, en octobre 2015, son quatrième long métrage sort sur les écrans, adapté de sa propre pièce à succès, L'Étudiante et Monsieur Henri, avec Claude Brasseur, Noémie Schmidt et Guillaume de Tonquédec. Le film remporte notamment le Grand Prix du festival d'Emden en Allemagne, et au-delà de son succès national, devient l'un des films français les plus vus à l'international en 2016[5]. En 2017, l'adaptation théâtrale de Venise n'est pas en Italie, créée au théâtre des Béliers à Avignon l'été 2016, est nommée au Molière du meilleur seul en scène, avec Thomas Solivérès[6]. FilmographieCinémaLongs métrages
Courts métrages
Télévision
Théâtre
Publications
Notes et références
Liens externes
|