Diplômé de l'École des beaux-arts de Montréal en 1960, il subit l'influence du groupe des Plasticiens de Montréal[2]. En 1961, il obtient la bourse Max Beckmann pour aller étudier à New York, où il découvre l'expressionnisme abstrait[3]. Il y demeure pour une majeure partie des années 1960. À son retour de New York, Hurtubise fait la rencontre Claude Tousignant et Guido Molinari[4]. En 1967, son travail de recherche sur les effets de la lumière l'inspire à produire des œuvres fluorescentes et par la suite, des créations avec des néons[5]. Avec Jack Bush, il représente le Canada à la Biennale de São Paulo de 1967. En 1970, il adopte le carré comme structure principale de ses œuvres. À partir de 1977, il commence à travailler des formes et des contrastes chromatiques sur fond neutre afin de produire des motifs linéaires qui évoquent des paysages abstraits[6]. Ces œuvres dites spontanées mêlent l'impulsion à la rigueur. Dans les années 1980 et 1990, il utilise les mouvements en surimpression qui se déploient sur toute la surface de ses toiles. Ces œuvres sont marquées d'un motif central qui s'étale sur un réseau complexe de couleurs[7]. En 1983, Hurtubise s’installe de manière définitive en Nouvelle-Écosse pour y établir son studio[8].
Géraldine, 1965, acrylique sur toile, 101,6 × 114,8 cm, Musée d'art contemporain de Montréal, Montréal[11].
Isabelle, 1965, acrylique sur toile, 121,8 × 152,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[12].
Sunset, 1980, acrylique sur toile, 203,5 × 406 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[6].
Flocons de méduse, 2000, acrylique sur toile, 80,5 × 120 cm (œuvre); 83 × 122,7 cm (avec cadre), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[13].
Sculptures
Abstraction Z, 1960, acier, 235 × 220 × 93 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[14].
Irène, 1968, aluminium, tubes fluorescents, ampoules incandescentes et circuits électriques, 198 × 123 × 30 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[5].
Honneurs
Grand Prix de Peinture, Concours Artistique du Québec, 1965[8].
Mayo Graham, François-Marc Gagnon, Pierre Théberge, Jacques Hurtubise. Quatre Décennies Image par Image, Musée des beaux-arts de Montréal, 25 janvier 1998, 128 p.[21].
Sarah Fillmore, Jacques Hurtubise, Goose Lane Editions, édition bilingue, 13 janvier 2012, 208 p.[22].
↑Mayo Graham, François-Marc Gagnon, Pierre Théberge, Jacques Hurtubise. Quatre Décennies Image par Image, Montréal, Québec, Musée des Beaux-Arts de Montréal, , 128 p. (ISBN978-2891922227)
↑(fr + et + en) Sarah Fillmore, Nouvelle-Écosse, Goose Lane Editions, , 208 p. (ISBN978-0864926623)