Jean-François Joseph Debelle
Jean-François Joseph Debelle, né le à Voreppe, mort le à Saint-Raphaël, est un général français. Carrière militaireGuerres révolutionnairesIl participe en à la bataille de Fleurus, en tant que général de brigade à titre provisoire. Ce "provisoire", attribué en , est confirmé en septembre, et prolongé jusqu'en novembre, date à laquelle il passe général de brigade à titre définitif. Il est à la prise de Düsseldorf en 1795, où la ville sera bombardée, avant que l'armée française ne rase ses fortifications. Armée d'ItalieÀ la suite de la bataille de Novi, il est chargé de diriger la retraite de l'artillerie jusqu'en France. Saint-DomingueDebelle est désigné, le , quelques jours seulement avant le départ de la flotte, pour commander l'artillerie de l'expédition de Saint-Domingue, lors de la Révolution haïtienne sous le commandement du général Charles Victoire Emmanuel Leclerc. Peu après le débarquement au Cap, le , il se met à la tête d’une colonne de secours envoyée dégager le général Jean Joseph Amable Humbert à Port-de-Paix, mais il est battu à son tour par le général haïtien Jacques Maurepas, le . Dans son rapport à Leclerc, Debelle rejette toute la responsabilité de cette attaque coûteuse sur Humbert, alors même que celui-ci, échaudé par ses précédents échecs, avait vainement tenté de tempérer ses ardeurs. Humbert est néanmoins placé aux arrêts à bord de la flotte française, puis plus tard renvoyé en France où il sera mis en retraite. Une fois que Maurepas a fait sa soumission à Leclerc, Debelle se lance à la poursuite du général Jean-Jacques Dessalines : se laissant une fois encore emporter par son tempérament fougueux, il s’aventure sous les murs de la Crête-à-Pierrot où il est grièvement blessé, le . Évacué, il réorganise ensuite l’artillerie () et tente de s’opposer au pillage généralisé de la colonie par les officiers du corps expéditionnaire (1er juin) dans une adresse à l'armée qui restera lettre morte... Il tombe malade, vers le et meurt, sans doute de fièvre jaune, à Saint-Raphaël le , à l’âge de 35 ans. De l’avis de tous les chroniqueurs, Debelle était l’« Apollon de l’armée » (le général Sarrazin affirme même qu’il meurt au cours d’une « partie de plaisir » avec une métisse), mais était loin d’être un aussi grand penseur que séducteur… Il est l'ami et le beau-frère du général Hoche : le général Hoche et le colonel Jean-François Debelle épousent respectivement le 21 ventôse an II (), à Thionville, les sœurs Adélaïde et Justine Dechaux[1]. Il est de plus le frère des généraux César Alexandre Debelle et Auguste Jean-Baptiste Debelle, nés de Joseph de Belle (appartenant à la petite noblesse de Savoie) et de Marguerite Sibillat (fille d'un bourgeois du Dauphiné, consul de Voreppe). Divers
Iconographie
Notes et références
Sources
Liens externes
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