Selon le recensement de 2016, 54,1 % de la population de 25 à 64 ans possède un certificat, diplôme ou grade universitaire du niveau du baccalauréat ou supérieur, comparativement à 25,5 % pour l'ensemble du Québec[2],[4].
La circonscription est formée en 1965 d'un remaniement des anciennes circonscriptions de Québec-Centre, Québec-Est et Québec-Ouest. À ce moment, elle était formée d'une partie de la ville de Québec comprenant le Vieux-Québec, le quartier Saint-Roch et la partie de la Haute-Ville (selon les limites de l'époque) située au nord du boulevard Saint-Cyrille[5]. Lors de la refonte de la carte électorale de 1972, le Vieux-Québec et Saint-Roch sont détachés de Jean-Talon pour former Taschereau, tandis que la ville de Sillery est ajoutée au territoire de la circonscription[5]. En 1980 le centre de gravité de Jean-Talon se déplace encore un peu plus vers l'ouest alors qu'on y ajoute la partie de la ville de Sainte-Foy située au sud du boulevard Laurier et qu'on en retire le quartier Saint-Jean-Baptiste[5]. En 1992 c'est une partie de la Colline parlementaire et du quartier Montcalm qui sont déplacés dans Taschereau[5]. En 2001, la circonscription s'agrandit de toute la partie de Sainte-Foy située au sud-est d'une ligne formée par l'autoroute Henri-IV, le chemin des Quatre-Bourgeois et l'autoroute Robert-Bourassa, aux dépens de Louis-Hébert[5]. En 2011 il s'opère un nouveau glissement vers l'ouest alors que la circonscription est définie comme étant composée de l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge sauf la partie à l'ouest du boulevard Pie-XII[6]. À partir de ce moment, aucune parcelle de la circonscription de Jean-Talon telle qu'elle était en 1965 n'en fait plus partie ; elle ressemble même beaucoup à ce qu'était Louis-Hébert en 1965.
Territoire et limites
La circonscription de Jean-Talon comprend la partie de l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge de la ville de Québec située à l'est de la ligne à haute tension située à l'ouest du boulevard Pie-XII et de l'autoroute Duplessis.
De sa création en 1966 jusqu'en 2019, Jean-Talon a été représenté par des députés du Parti libéral du Québec et a longtemps été considérée comme un château fort libéral[7]. En 1994, la circonscription était toutefois passée près d'être représentée par le Parti québécois, l'animateur Bernard Derome ayant même annoncé l'élection de la candidate Diane Lavallée[8]. Au terme du dépouillement des votes par anticipation, la libérale Margaret Delisle l'emporte finalement par 25 voix, un recomptage judiciaire ayant même été nécessaire[9]. En 2019, au moment de l'élection de Joëlle Boutin, il s'agissait de la dernière circonscription libérale à l'est de Montréal[10].