Après des études universitaires à Paris, Jean Basile Bezroudnoff immigre au Canada et s'établit à Montréal. Il travaille comme journaliste (à partir de 1962), puis comme critique littéraire pour le quotidien Le Devoir avant d'être nommé chef de la section littéraire du même journal en 1964[2].
En 1967, il quitte ce poste pour fonder collaborer à la fondation, en 1970, du magazine contre-culturel Mainmise, considérée comme « une revue d'avant-garde en matière ésotérique »[3].
Bezroudnoff revient travailler comme critique littéraire pour Le Devoir en 1973. Après avoir brièvement administré la maison des Éditions de l'Aurore, il fonde lui-même une nouvelle maison d'édition en 1979, les Éditions Jean Basile. En 1984, reprend un poste de journaliste, cette fois pour le quotidien montréalais La Presse[2].
Au cours des décennies 1960, 1970 et 1980, Jean Basile Bezroudnoff publie de nombreuses oeuvres dont des romans, des essais, et des pièces de théâtre. Selon le Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, « les romans de Jean Basile présentent autant de désinvolture, d'humour et de fantaisie que de réflexion et de réalisme; l'auteur accorde une large part aux questions d'esthétique et vise au renouvellement des formes romanesques »[3].
Jean-Bernard Jobin, L'œuvre romanesque de Jean-Basile, Montréal, Université de Montréal, 1973, (OCLC 1032881605)
Martin Hervé, ''L'enfer de Jean Basile : détail ou dessous de l'histoire ?'', Voix et Images, vol. 46, numéro 3 (138), 2021, p. 33-49 (DOI 10.7202/1089198ar).