Il soutient en 1950, à Paris, une thèse de doctorat en sciences sur les parasites et phorétiques de coléoptères ; il est également titulaire d’un doctorat en lettres.
« Entré au CNRS en 1949, il effectua la majeure partie de sa carrière au laboratoire d'Évolution des Êtres Organisés. Pendant plus de trente ans, il y poursuivit l’étude des grégarines, classe des Apicomplexa exclusivement représentée chez les invertébrés. Il restera le spécialiste mondial de ces protozoaires parasites auxquels il a consacré près de 100 publications[6]. Avec Pierre-Paul Grassé, il entreprit en 1955 l'étude des grégarines en microscopie électronique et c'est ce matériel qui révéla la présence de l’ergastoplasme chez les protozoaires[6]. Directeur de recherche au CNRS, il fut le premier président non médecin de la Société Française d’Histoire de la Médecine. Il était membre de la Royal Society of Medicine[6]. »
Histoire de la Biologie, coll. « Que sais-je ? », 1re éd., 1965, 7e éd., 2000.
En tant qu'historien des sciences biologiques et médicales, il a étudié et produit de nombreuses publications sur Casimir Davaine, un médecin et chercheur français jusque-là méconnu, premier à démontrer le caractère pathogène de certains microorganismes:
Casimir Davaine et les débuts de la bactériologie médicale, Palais de la Découverte, 1964
Un grand médecin et biologiste, Casimir-Joseph Davaine (1812-1882), Pergamon Press, 1968