Jean VeberJean Veber
Jean Veber né à Paris le [1] et mort dans la même ville le [2] est un dessinateur de presse, peintre et lithographe français. BiographieJean Veber est élève de Jules-Élie Delaunay et d'Alexandre Cabanel aux Beaux-Arts de Paris à partir de 1883[3]. Peintre de formation, Jean Veber devient dessinateur quand son frère Pierre Veber le pousse à rejoindre son journal, Gil Blas. En 1897, son dessin montrant Otto von Bismarck comme un boucher de son peuple cause une polémique. Il travaille pour le journal L'Assiette au beurre[4]. Certains de ses dessins font scandale, comme ceux du no 26 daté du , consacrés aux camps de reconcentration du Transvaal. Y sont dénoncées les atrocités des Britanniques en Afrique du Sud durant leur guerre contre les Boers, ce qui suscite les foudres de la censure : l'artiste y dessine le visage d'Edward VII sur les fesses de Britannia déféquant. Ces dessins témoignent de l'anglophobie qui règne alors en France[réf. nécessaire]. Ses caricatures sont aussi publiées dans Le Rire. Durant la Première Guerre mondiale, âgé de 50 ans, il s’engage volontairement. Intoxiqué par les gaz, il est démobilisé dans le courant de 1918. ŒuvresSes dessins des camps de reconcentration du Transvaal, malgré certaines outrances anglophobes, apparaissent comme des visions prophétiques de tous les grands crimes de masse du XXe siècle. Les dessins fantastiques et morbides de Jean Veber constituent certainement la part la plus saisissante de son œuvre. Bien avant les surréalistes et le développement de la science-fiction, et tout en prenant racine chez Goya, Daumier et les Hollandais, il explore un univers[Lequel ?] d'une puissance et d'une étrangeté incomparable au cœur de la condition humaine.
Collections publiques
Distinctions
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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