La série peut être divisée en deux parties : « Les Clairières » (soit les seize premières saisons, dans lesquelles l'héroïne est à la tête du commissariat des Clairières, une ville imaginaire de la banlieue parisienne) et « Paris » (les six dernières saisons, dans lesquelles elle travaille dans un commissariat parisien).
Passions aveugles (84) - L'épisode est dédié à la mémoire de Gilles Thomas, scénariste de plusieurs épisodes et directeur de production, décédé le , quelques mois avant la diffusion de cet épisode.
Sortez les violons (97) - Mort de Paul, ex-mari de Julie ; l'épisode est dédié à la mémoire de Mouss Diouf décédé quelques mois avant la diffusion de cet épisode.
À la suite d'un jugement de divorce lui retirant la garde de ses enfants, Marc Bonin les enlève à la sortie de l'école et disparaît. Deux jours plus tard, son cadavre est retrouvé dans un parking : il s'est suicidé. Les enfants sont-ils morts ou les a-t-il cachés quelque part ? Un crime maquillé en suicide, la piste d'une blonde introuvable, un témoignage accablant… la pression monte. Julie entame une course contre la montre pour retrouver les deux enfants disparus.
2. L'Ami perdu (99) - Mort du Commandant Vincent Motta.
Vincent Motta, collègue et ami cher à Julie Lescaut depuis plus de vingt ans, est retrouvé assassiné sur un quai du Canal Saint-Martin. Bouleversée, la commissaire n'a plus qu'une obsession : récupérer l'enquête et retrouver le meurtrier. En découvrant une enveloppe d'argent liquide au domicile de Motta, elle se met à le soupçonner de corruption. Mais décidée à ne pas salir la mémoire de celui qui l'a épaulée pendant si longtemps, elle garde ce secret pour elle. Il ne faudrait pas que Mado, qui vit une relation amoureuse avec David Kabel, le commissaire évincé de l'enquête, lui répète ces informations compromettantes...
3. Tragédie (100) - Arrivée du Lieutenant Caroline et départ du Lieutenant Madeleine Mille.
Julie et son équipe enquêtent sur le braquage d’une partie de poker clandestine au cours de laquelle Gilles est pris en otage...
4. Mère et filles (101) - Épisode final de la série (retour d’Élisabeth « Babou » pour cet épisode)
Les autorités organisent l'évacuation d'un squat, occupé par des altermondialistes. Mais la situation dégénère et une militante trouve la mort. Roland, présent pour effectuer un stage de sécurité publique, est accusé d'être responsable de ce décès. Julie doit gérer cette affaire, particulièrement complexe et délicate, surtout qu'elle a découvert que sa fille, Babou, qu'elle pensait à Singapour, était au nombre des squatteurs. Prise dans un imbroglio, Julie tente de faire tomber les trafiquants infiltrés dans l'organisation altermondialiste tout en affrontant les remises en question de Babou à propos de leur famille. Grâce à sa fille, Julie prend conscience d'être passée à côté de son rôle de mère et démissionne à la surprise de sa famille et collègues. À la fin de l'épisode, Babou rejoint sa mère et Roland et Sarah qui ont eu une petite fille. Julie s'apprête à vivre sa vie de grand-mère...
Les locaux du commissariat étaient initialement basés au 20 rue de la République, à Vanves (le bâtiment a été en grande partie démoli depuis dans le cadre de la rénovation de la Place de la République, seule la façade donnant sur cette dernière a été conservée)[2],[3]. Les intérieurs de la police judiciaire dans les épisodes 77 à 81 ont été tournés dans un immeuble de bureaux situé au 26 quai Marcel-Boyer à Ivry-sur-Seine. Les épisodes 82 à 96 sont tournés dans la tour Montparnasse[4], les épisodes 97 à 101, sont tournés dans le quartier de la Défense dans la banlieue ouest de Paris[réf. nécessaire].
La série s'arrête en 2014 après un dernier tournage en juin 2013 avec l'épisode Mère et Filles (avec le retour pour l'épisode de Joséphine Serre dans le rôle de Babou).
Une partie du pilote a aussi été tournée à Meaux (77).
Audience
Cette série rencontre un grand succès. Durant les années 1990, l'audience de la série dépassait fréquemment les 10 millions de téléspectateurs[5]. Le record a été atteint en avril 1995 avec 12,3 millions[5]. En 2012, Julie Lescaut a enregistré en moyenne 6,2 millions de téléspectateurs, en baisse par rapport aux 6,7 millions de 2011 et aux 7,1 millions de 2010[5].
Le dernier épisode de la série diffusé le a réuni 7,4 millions de téléspectateurs[6].
Le roman original Julie Lescaut, dont découle la série a été écrit par Alexis Lecaye et est paru au Masque en 1992. Depuis, des novélisations ont été adaptées de la série Charité bien ordonnée et Tableau noir reprennent les épisodes du même titre. Elles ont été écrites par Christine Arnaud et sont parues chez J'ai lu[8].
Notes et références
↑On apprend sa mort dans l'épisode 97 (saison 21).
↑« JENNIFER LAURET », sur jenniferlauret.chez-alice.fr (consulté le )