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Ferenc Kalatay[a] est né à Ofalu (comté de Spiš[b]) où son père Tamás était directeur du bureau du sel. Il a entamé en 1744 l’étude[c] de la logique[2] au sein de la Société de Jésus à Vienne[3]. Puis il enseigna la grammaire à Rijeka. Il est diplômé à Graz en 1750 au terme d’un séjour de deux ans. Il a ensuite enseigné durant un an à Trencsén, Gyöngyös et Esztergom[4]. De 1754 à 1757, il étudie la philosophie à Kassa[5]. Il est ordonné prêtre le à Levoča. Sa troisième période de probation se déroule à Eger. Il a enseigné à Baia Mare en 1759 et l’année suivante à Trenčín. En 62-63, il était professeur de philosophie à Buda où il prononce sa profession religieuse le .
Confesseur de l'empereur Joseph II lors du premier voyage en Russie
Après avoir déclaré être disposé, en réponse à la demande extraordinaire de l'empereur datée du au commandant général Schröder, à l'accompagner et à effectuer le service divin [8], il prend part à la caravane venant de Vienne qui quitte le Lemberg pour aller à la rencontre de l’impératrice Catherine II. La suite du Comte Falkenstein, nom sous lequel l'empereur voyageait incognito, comptait 27 personnes et 7 voitures. Après être passé par Brody et Kiev, la première rencontre avec l’impératrice a lieu à Mogilev. Kalatay y rencontra les derniers jésuites toujours présents en Russie blanche malgré leurs disparitions du reste du monde. Se séparant de Catherine II, ils visitèrent ensuite Moscou, puis ils se retrouvent à Pétersbourg où a lieu la deuxième entrevue. Ils y sont restés 3 semaines. A Zamość, il confesse une dernière fois l'empereur qui part vers Vienne le , Kalatay lui revient à Lemberg après avoir reçu 100 ducats. Il a décrit son voyage en Russie dans plusieurs lettres en latin[9].
Il devint chanoine de Lemberg en 1781 tout en continuant sa charge de Feld-superior. Tous les samedis il visitait, réconfortait et aidait indifféremment tous les groupes ethniques (déistes, tchèques, hussites et juifs), les civils et les militaires, ainsi que les détenus, même ceux qui vivaient dans une misère contagieuse [10].
Évêque de Nagyvarad-Oradéa
Le , en même temps que d'autres confrères roturiers, il est nommé évêque de Nagyvárad. Une de ses premières actions fut une « visite canonique » de son diocèse. Il fut ordonné évêque le . Il s'était particulièrement distingué pour sa charité; Durant son épiscopat, à Gyires, Pocsaj, Várad-Olasz, Katona-Város, Csatár, Keserú, Toth-telek, Szöllös, et Püspöki, il a construit ou restauré des écoles, des cures, des églises[11].
Pendant la guerre austro-turque, Il a soutenu financièrement l'empereur Joseph II. Il a également fourni une somme de 12000 florins à l'empereur François II pendant la guerre contre les Français[12].
En témoignage de son soutien, François II (empereur des Romains) accorde le deux lettres de noblesse pour lui et tous les descendants des familles Kalataÿ (Kalotay[13] en Hongrie[e], Callataÿ en Belgique) et Gallovics alias Szilvaÿ.
Mort
Il est décédé le à Oradea. Dans son testament, il a créé des fondations pour les veuves et autres pauvres. Il fut le premier évêque du comté d'Oradea (Várad) à reposer dans la nouvelle cathédrale. Le journal hongrois magyar hirmondo du lui consacre une nécrologie en latin. La première biographie, en hongrois, est due à János Molnár en .
Ses écrits
Le grand poète Hongrois Ferenc Kazinczy reprend les faits suivant dans son panthéon hongrois[14]: "Il est descendu à Várad et est sorti de sa voiture; puis son premier mot était pour le préfet : Habet ne pecuniam in cassa, quia ego vix habeo grossum. Il s'est assis dans sa voiture avec un prêtre, l'a conduit au secrétaire de l'évêque, s'est adressé à lui et a ordonné à sa femme de préparer le plus de repas possible. Les calvinistes Biro et Biron n'ont jamais su ce que c'était parce que les anciens évêques n'avaient jamais quitté Várad sans cuisiniers et que les graines étaient arrivées chez eux. Quelques jours plus tard, Kalatay a envoyé un cadeau à la chancellerie, en écrivant personnellement sur l'enveloppe.[pas clair]
Lettre du berger: Dilectis dans Christo Filiis, Parochis et Animarum Curatoribus, Salutem à Domino Sempiternam. Magno-Varadini,
Sa longue lettre en latin[15] au baron Reviczky du [11], sur son voyage en Russie a été publiée la première fois par Alajos Keresztury (Hist. Fund. Episc. Château M.. II. 329. 1.), puis en hongrois par Miklós P. Thewrewk (Dans la collection 1823. X. 27-36. 1.), et en allemand par Rieler Oesterr aux Archives (Vienne, 1831) et au Blätter für Geist, Gemüth und Vaterlandsliebeb, Braşov (n ° 20, 1841). Une autre lettre a été retrouvée dans les archives de Viktor Hild(hu) au musée [1]János Damjanich à Szolnok, Hongrie. Il écrivit également deux lettres plus succinctes à son supérieur l'évêque Heinrich von Kerens datées des 12 juillet et 17 août 1780[16].
Anecdotes
La figure de l'évêque Kalatay est toujours vivante dans l’imaginaire hongrois, régulièrement des articles s’intéressent à son parcours en relevant, parfois, des anecdotes romancées [17].
Par exemple son arrivée tardive à Mogivev, évoquée dans ses lettres et rapportée par la gazette de Florence, peu après celle de l'empereur[f] est transformée en une arrivée à cheval, au beau milieu d'une cérémonie militaire, solidement attaché pour le soutenir d'une fracture d'une côte[18].
Certains imaginent également que c'est Catherine II qui a favorisé son élection au poste d'évêque. Son auteur, un certain Tabéry, mélange les deux voyages de l'empereur en Russie en 1780 et 1787 car les premières mentions de son élection épiscopale suivent directement la fin du second voyage de 1787[19].
Notes et références
Notes
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Les principales sources de la biographie de Ferenc Xavier Kalatay sont la nécrologie latine publiée en annexe du Journal hongrois le 17 juillet 1795, et la biographie de János Molnár (1796) (voir szulovszky jános, op. cité).
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Marie-Thérèse réclama d'abord, dès 1770, les treize villes du comté de Zips (Szepes), qui avaient été engagées en 1412 par Sigismond au roi de Pologne Wtadislaw, et qui étaient restées en gage depuis trois cent cinquante-neuf ans. La prise de possession définitive n'eut lieu que le , au nom de la reine de Hongrie, à qui les villes annexées prêtèrent hommage
↑Dans les années 1740 les jésuites modifièrent l’ordre traditionnel selon lequel était enseignée la philosophie : logique, physique, métaphysique. Progressivement ils adoptèrent un nouveau plan, utilisé et rendu populaire en Allemagne par le philosophe protestant Christian Wolff (1679-1754) ; la métaphysique y venait immédiatement après la logique et précédait la physique. La physique recouvrait alors plus de domaines d’étude que dans sa définition actuelle. Autrement appelée philosophie naturelle, elle s’intéressait à la chimie, à l’astronomie, à la physique proprement dite et aux sciences naturelles.
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Les nouvelles possessions reçurent le titre officiel de royaume de Galicie et de Lodomérie. La capitale du nouveau royaume fut établie dans la ville de Lemberg, que les Polonais appellent Lwow et les Petits Russiens Lviv. Dans le courant de l'année 1773, un rescrit royal organisa l'administration du pays, et le , les États, le clergé, la noblesse et les bourgeois durent prêter serment à la dynastie autrichienne. L'administration fut confiée à des fonctionnaires allemands. En 1775, le pays fut divisé en dix huit cercles dans chacun des chefs-lieux fut établie une école normale destinée à propager la langue allemande devenue celle de l'administration. Toutefois le latin resta celle des tribunaux. L'organisation des États fut calquée sur celle des royaumes de Bohême et de Hongrie.
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le nom Kalatay s'est transformé en Kalotay au milieu du XIXe siècle. La coutume hongroise du suffixe ÿ (y tréma) comme signe de noblesse s'est estompée au XIXe siècle. Ignorant cela, le suffixe ÿ a été maintenu en Belgique.
↑Gazzetta universale 1780, Volume 7 : "Poco dopo fu seguitato dall Abate Kalatay già Gesuita della Provincia di Austria e attualmente Cappellano maggiore delle truppe repaftite nei Regni di Gallicia e di Lodomiria".
↑(nl) Jean Chretien Joseph Kleijntjens, Reisberichten over Jozef ll, TIJDSCHRIFT VOOR GESCHIEDENIS, , p. 291
↑(hu) Patrick Dinnyès, « Mogiljovtól Szmolenszkig », AETAS TÖRTÉNETTUDOMÁNYI FOLYÓIRAT, , p. 39 (lire en ligne)
↑(hu + la) « Tóldalék, Franciscus Xaverius Kalatai », Magyar Hírmondó (Bécs), , p. 85 (lire en ligne)
↑ a et b(hu) Kaposvári Gyula, Úfinapló II. József császár Kijev—Moszkva—Leningrád-i utazásáról, 4 p.
↑(la) Ferencz Szaniszlo, Fasciculi ecclesiastico-literarii, quos redigit et vulgat Franciscus Szaniszlo, Volume 3, typ. Trattner-Karolyianis,, , p. 360