Kiggaluk (ᑭᒡᒐᓗᒃ en inuktitut, Kigaluk en anglais : possiblement dérivé de ᑭᒡᒑᓗᒃ, « rat musqué »[réf. nécessaire]) est une terre réservée inuite administrée par la Société foncière Kigaluk de Chisasibi à l'usage de la minorité inuite de la communauté de Chisasibi (Mailasik, en inuktitut[1]), dans la région administrative Nord-du-Québec du Québec.
La cohabitation séculaire des Cris et des Inuits à l'embouchure de La Grande Rivière est attestée[2],[3]. La Convention de la Baie-James et du Nord québécois prévoit la mise en réserve d'une terre d'une superficie de 17,4 mi2 (45,1 km2) pour l'usufruit des Inuits de Fort George[4]. Le lot 8 du cadastre du Bassin-de-la-Grande-Rivière est arpenté en 1982, puis cédé en 1998 à la Corporation foncière de Fort-George[5], devenue Société foncière Kigaluk de Chisasibi[6].
Kiggaluk est aujourd'hui inclus dans le territoire équivalent de Jamésie[7].
Notes et références
↑(en) « Kuujjuarapik », sur Nunavik Tourism (consulté le )
↑Jacques-Guy Petit, « Cris et Inuit du Nord-du-Québec : deux peuples entre tradition et modernité (1975-2010) », Les Inuits et les Cris du Nord du Québec : territoire, gouvernance, société et culture, Presses de l'Université du Québec, , p. 15 (ISBN9782760526891, lire en ligne)
↑(en) Monica Heller et Richard J. Watts, Language, Politics, and Social Interaction in an Inuit Community, Berlin, Mouton de Gruyter, , 271 p. (ISBN3110176513, lire en ligne)
↑Jacqueline Beaulieu, Localisation des nations autochtones du Québec : historique foncier, Québec, Publications du Québec, coll. « Direction des affaires autochtones, ministère des Ressources naturelles », , p. 89