L'inspecteur ne renonce jamaisL’inspecteur ne renonce jamais
Série L'Inspecteur Harry
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. L’inspecteur ne renonce jamais (The Enforcer) est un film américain réalisé par James Fargo et sorti en 1976. Il s'agit du troisième film de la série L’Inspecteur Harry. SynopsisQuelques années après avoir vaincu l'escadron de la mort[1], Harry Callahan enquête sur un groupe terroriste appelé la « Force de Frappe du Peuple » (People's Revolutionary Strike Force en VO), dont le chef Bobby Maxwell est vétéran du Vietnam et rayé de l'armée à cause de sa schizophrénie. Cette organisation extrémiste réclame deux millions de dollars à la ville de San Francisco. Irrité par la violence qu'utilise Harry ainsi que par les dégâts qu'il a faits lors d'une prise d'otage au début du film, le capitaine McKay décide de le muter au service du personnel. Il fait partie du jury pour un examen d'embauche, où le maire a donné l'ordre d'accepter cinq hommes et trois femmes futurs inspecteurs. Harry agacé par cette idée fait tout pour décourager une des candidates, Kate Moore, à devenir inspecteur. Néanmoins, les ordres du maire passent dessus toute logique et Kate est embauchée d'office comme inspecteur bien qu'elle ait neuf ans d'expérience au service du personnel, sans avoir fait aucune arrestation dans sa carrière ni avoir été confrontée à des situations périlleuses. Fiche techniqueSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Distribution
ProductionGenèse et développementLe premier script, intitulé Moving Target, est écrit par deux jeunes étudiants en cinéma de San Francisco, Gail Morgan Hickman et S. W. Schurr. Fans des deux premiers films, ils s'inspirent du kidnapping de Patricia Hearst en 1974 par l'Armée de libération symbionaise pour écrire leur scénario. Ne connaissant personne dans le milieu cinématographique, ils décident de se rendre au restaurant de Clint Eastwood à Carmel-by-the-Sea, le Hog's Breath Inn. Ils le donnent à l'associé de Clint Eastwood qui, d'abord réticent, le donne à l'acteur. Ce dernier est séduit par l'idée globale, malgré quelques retouches à prévoir[2]. Clint Eastwood devait à l'origine réaliser lui-même le film. Mais en raison de son implication sur Josey Wales hors-la-loi, il passe la main à James Fargo, son assistant réalisateur sur ses deux précédents films[2]. TournageLe tournage a lieu principalement à San Francisco, mais également à Fort Baker (en), Mill Valley et sur l'Île d'Alcatraz[4]. MusiqueThe Enforcer
The Original Score
Albums de Jerry Fielding Bandes originales de L'Inspecteur Harry La musique du film est composée par Jerry Fielding. C'est le seul film de la saga où la musique n'est pas composée par Lalo Schifrin.
Sortie et accueilCritiqueBox-office
Répliques célèbresFace aux méthodes expéditives de Harry, le capitaine McKay, son supérieur, est un petit roquet incarnant la pesanteur bureaucratique. Cassant, imbu de lui-même, il s'attire des répliques cinglantes de Harry. La plus mémorable est délivrée en présence du maire : McKay : Assez ! Votre attitude vous vaudra 60 jours de suspension ! Dans la salle de billard lors d'une discussion musclée entre Harry et le capitaine McKay : McKay : Là n'est pas la question, je vous le répète encore, vous êtes hors du coup ! -Qu’est-ce que c’est ? -La salle des membres du chapitre du PBPI. « Pas de Blancs par ici. » CommentairesAccusation de plagiatUn auteur accuse Clint Eastwood de plagiat pour le titre du film, The Enforcer. Clint Eastwood se défendit en précisant que le titre était un hommage au titre original du film La Femme à abattre avec Humphrey Bogart sorti en 1951[2]. Version françaiseDans la VF, pour simplifier la prononciation, Harry ne se fait plus appeler Callahan, mais Callagan. Il reprendra sa prononciation d'origine dans les deux films suivants. Il est fait mention de projets d'attentats sur la centrale nucléaire de Fessenheim, celle-ci est à la sortie du film en construction et le 1er réacteur sera mis en service en 1977. Notes et références
Liens externes
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