Née en 1975[2], Laure Isabelle Calamy[3] est la fille d'une psychologue et d'un médecin[4],[5]. Elle s'essaie au théâtre durant sa jeunesse. Elle déclare avoir eu un rapport « compliqué et conflictuel avec l’école » avec une scolarité « très inégale »[6].
Au cinéma, elle interprète dans un premier temps des seconds rôles. Son personnage de Noémie dans la série télévisée Dix pour cent en 2015 la fait ensuite connaître du grand public[11].
À la Mostra de Venise 2021, elle obtient le prix Orizzonti de la meilleure actrice pour son rôle de Julie dans À plein temps d’Éric Gravel. Elle déclare à propos d'Éric Gravel : « Je me considère comme obsessionnelle, il me surpasse. Mais je n’ai aucun problème avec l’exigence. La contrainte m’excite. Un tournage, c’est une danse à deux[14]. »
Le film Iris et les Hommes (2024) de Caroline Vignal reçoit des critiques moyennes, mais la performance de Laure Calamy est jugée malgré tout très bonne : la journaliste Véronique Cauhapé évoque « le talent, la fantaisie, l’expressivité, le sens du rythme[15] » de l'actrice dans Le Monde. Ariane Allard parle dans Le Masque et la Plume d« un génie comique et une présence charnelle assez rare dans le cinéma français[16] ».
En 2024, sa performance est saluée dans le film Mon inséparable : la journaliste Laurence Houot estime que c'est pour elle « l'occasion de déployer toute sa puissance et toutes les nuances de sa palette d'actrice[17] ».
Vie privée
Elle est en couple avec un guide de haute montagne[18].
Elle déclare ne pas vouloir avoir d'enfants[19]. Elle déclare dans un entretien à Paris Match : « J’ai envie d’en parler pour qu’on foute la paix aux gens qui n’ont pas de désir particulier. Je trouve qu’on rend service à l’humanité en n’ayant pas d’enfants. Il y a trop de monde sur cette planète. Alors, arrêtez de nous emmerder[20] ! »
Engagements
Le , plus de 70 célébrités se mobilisent à l'appel de l'association Urgence Homophobie. Laure Calamy est l'une d'elles et apparaît dans le clip de la chanson De l'amour[21].
Elle est membre du Collectif 50/50, qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel[22],[23]. Elle déclare à Paris Match qu'elle est féministe depuis l'enfance : « Quand j'entendais qu'en grammaire le masculin l'emportait sur le féminin, je ressentais l'injustice. On disait que j'étais un garçon manqué car j'étais un peu casse-cou, ce qui n'est pas censé correspondre aux codes de la féminité. Je me dis que j'étais une fille réussie et non un garçon manqué[18] ! »
Histoires de Lorette la Pâquerette, Pat le Mille-Pattes, Luce la Puce d'Antoon Krings, Collection Drôles de Petites Histoires à écouter - Giboulées (n° 11), Gallimard Jeunesse, 2008
Histoires de Barnabé le Scarabée, Maud la Taupe, Camille la Chenille, d'Antoon Krings, Collection Drôles de Petites Histoires à écouter - Giboulées (n° 12), Gallimard Jeunesse, 2008
Les symphonies subaquatiques : un conte musical au coeur des océans, de Valérie Bour et Sébastien Buffet, illustré par Stéphane Girel (Editions des Braques, 2015[26])
↑Maroussia Dubreuil, « Laure Calamy : « Je ris trop fort non ? » », Le Monde, (lire en ligne).
↑Sandrine Blanchard, « Laure Calamy, comédienne : « J’étais ce qu’on appelait un “garçon manqué”, une expression qui m’exaspérait » », Le Monde, (lire en ligne).
↑Véronique Cauhapé, « « Iris et les hommes » : une Laure Calamy pleine de fantaisie entre crise de couple et rencontres furtives », Le Monde, (lire en ligne).
↑Dominique A., Sophie Bernado et Laure Calamy, Les symphonies subaquatiques : un conte musical au cœur des océans, les Éditions des Braques, (ISBN978-2-918911-56-2, lire en ligne)