Le Pâquier (Fribourg)
Le Pâquier ou de façon non officielle Le Pâquier-Montbarry (Le Patchi en patois fribourgeois[3]), est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Gruyère. GéographieSituationLe territoire du Pâquier s'étend sur 4,49 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 13,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 67,8 %, les surfaces boisées 17,8 % et les surfaces improductives 0,7 %[4]. Le Pâquier est limitrophe de Gruyères et de Bulle. TransportsLe village est situé sur une ligne de RER tpf permettant un accès en 4 minutes au centre-ville de Bulle. La gare de Bulle est désormais reliée au réseau CFF par la ligne Bulle-Berne. L'accès à l'autoroute A12 Lausanne-Berne est facilité par l'aménagement de la route de contournement de Bulle, la H189. Cette nouvelle ceinture routière améliore l'accès aux zones d'activités de Bulle. Le village se situe à 1 km de l'interface qui donne accès à cette route.
DémographieÉvolution de la populationLe Pâquier compte 1 372 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 306 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 22,1 % (canton : 15,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. Le Pâquier fait partie de l'agglomération de Bulle[5] qui compte 36 029 habitants au 31 décembre 2022[1]. Avec près de 20 % d'étrangers, Le Pâquier est l'une des communes les plus internationales du canton de Fribourg en [7]. Pyramide des âgesEn 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 37,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (35,2 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 19 %, alors qu'il est de 22 % au niveau cantonal[8]. La même année, la commune compte 682 hommes pour 656 femmes, soit un taux de 51 % d'hommes, supérieur à celui du canton (50,1 %)[8]. Patrimoine et culturePatrimoine bâtiLa commune compte certains bâtiments classés, parmi lesquels : L'église Saint-Théodule, date de 1843 et sert d'église paroissiale depuis 1919. Elle comprend un clocher-porche (hors œuvre à l'origine) une nef couverte d'une fausse voûte en anse de panier, et un chœur à cinq pans légèrement rétréci. L'édifice a été rénové en 1954-1955 par Albert Cuony, avec création d'une chapelle baptismale et d'un escalier pour la tribune de part et d'autre de la tour. Restauration et polychromie intérieure en 1990-1991, vitraux d'Émile Aebischer dit Yoki[9]. L'école primaire (place du Centre 9), datée 19112, par Alphonse Andrey. Cette construction Heimatstil a été présentée comme une construction modèle à l'époque[9]. Le Couvent des carmélites (route du Carmel 67), dans le style régionaliste, a été bâti en 1936 par l'architecte Albert Cuony. La chapelle a été transformée en 1999 par Gérard Aubry. Vitraux en dalles de verre par Émile Aebischer dit Yoki[9]. L'ancien hôtel-chalet du Moléson (route de Montbarry 100-102) se complète des bains Montbarry, ouverts en 1784. Victor Tissot en est par la suite le promoteur[10]. Le corps central du bâtiment actuel est élevé en 1883. Puis l'édifice est agrandi et doté de pavillons d'angle et de bains en 1891-1892, l'aile centrale surélevée en 1900. Les sœurs de la Retraite Chrétienne acquièrent en 1928 cet établissement fermé en 1923[9]. Ancien restaurant (route de Montbarry 101), bâtiment de 1892, avec salle de bal réaménagée en chapelle[9]. Ancienne gare de 3e classe de Pâquier-Montbarry. Gare chalet des chemins de fer électriques de la Gruyère, 1903, par Frédéric Broillet et Charles-Albert Wulfleff[9].
Personnalités
Liens externes
Références
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