Note : les tableaux ci-dessous montrent les dates de mandats avec les gouvernements respectifs des chefs d'État. Les dates de la dernière ligne (« mandat électoral ») font référence à la date des élections (s'il y en a eu), qui ont validé le mandat.
Gouvernement provisoire de la République algérienne (1958-1962)
À la mort d'Houari Boumédiène le , il assure l'intérim de la présidence de la République algérienne démocratique et populaire durant les 45 jours prévus par la constitution pour organiser l’élection présidentielle[12].
Secrétaire général puis président du Front de libération nationale.
Élu troisième président de la République algérienne démocratique et populaire le , avec 99,40% de voix, il est réélu le avec 99,42% de voix[11],[nota 5].
À la suite de la démission de Chadli Bendjedid le et de la signature par lui du décret portant dissolution de l'Assemblée populaire nationale le , l'Algérie se trouve en situation de vacance du pouvoir[nota 6].
Élu au premier tour comme indépendant en 1999 et 2004, puis avec le soutien du FLN en 2009 et 2014. Sous sa présidence, le tamazight devient une langue nationale et le secteur audiovisuel est libéralisé[25]. La réconciliation nationale, qu'il initie, est adoptée en 2005[1]. À la suite des contestations de 2011, l'état d'urgence est levé[26]. Très malade, il renonce à briguer un cinquième mandat en raison du Hirak, et démissionne après la défection de l’armée[27].
Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, la présidence se trouve vacante pendant une semaine. Des membres du pouvoir s'interrogent sur la possibilité de ne pas nommer à l'intérim Abdelkader Bensalah, fortement contesté par les manifestants[28].
En tant que président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah devient chef de l'État par intérim pour une durée maximale de 90 jours en vertu de la Constitution[nota 10]. Avec la poursuite de la crise politique, il est maintenu au pouvoir après sa période d'intérim de trois mois malgré la contestation et son état de santé. Ahmed Gaïd Salah exerce de facto le pouvoir, en tant que chef d'état-major.
Membre du FLN et candidat indépendant lors de l’élection présidentielle, reportée à deux reprises, Tebboune remporte le scrutin, qui est marqué par une forte abstention (60 %), dans le cadre de la poursuite du Hirak[30].
↑Il achève les négociations avec la France commencées par le gouvernement Ferhat Abbas et proclame le cessez-le-feu, la veille du 19 mars 1962[4]
↑Il reçoit le pouvoir du général de Gaulle après la reconnaissance officielle de l'indépendance de l'Algérie par la France (3 juillet 1962)[5],[6]. Il négocie ensuite un accord mettant fin aux opérations meurtrières de l'Organisation armée secrète[7]
↑Il donne plus de pouvoir aux technocrates, et mène une politique de planification de l'économie et la bureaucratie de l'État, il nationalise les hydrocarbures en 1971[3] et réconcilie l'Iran du Chah et l'Irak de Saddam Hussein[10]. Unique candidat en lice, il est élu président en décembre 1976[1], il meurt en cours de mandat, en 1978[11]
↑Il procède à l'élargissement d'Ahmed Ben Bella[13]. À la suite des événements d'octobre 1988, il annonce l'instauration du pluralisme politique. Il fait adopter en 1989 une nouvelle constitution. Réélu le 22 décembre 1988 avec 81,47% de voix[14], Chadli Bendjedid démissionne en 1992 sous la pression de l’armée[15]
↑Le Conseil constitutionnel qui a reçu la lettre de démission le jour même constate la vacance définitive de la présidence de la République mais le président du Conseil ne peut assumer la charge de chef de l'État comme le prévoit l'article 84 de la constitution de 1989, car celle-ci n’a pas prévu dans ses dispositions le cas de conjonction de vacances de l’Assemblée populaire nationale par dissolution et de la présidence de la République par démission mais en cas de décès seulement[16]. L'Algérie sortait d'un processus électoral législatif non validé, à l'origine des troubles dans le pays qui aboutissent à la démission du président Chadli. En l'absence d'un président de l'Assemblée populaire nationale et dans une situation non prévue par la constitution, personne ne peut assumer le rôle de chef de l’État. Le Haut conseil de sécurité se réunira du 12 au 14 janvier pour décider de la création du Haut Comité d'État, chargé d'exercer l'ensemble des pouvoirs confiés par la Constitution en vigueur au président de la République[17]
↑Mohamed Boudiaf prend la présidence du Haut Comité d'État[19]. Six mois après son élection à la tête de l'État, il est assassiné le 29 juin 1992, lors d'une conférence des cadres qu'il tient dans la ville d'Annaba[20],[11]
↑Élu quatrième président de la République algérienne démocratique et populaire, le 16 novembre 1995 avec 61,3 % des voix. Il rompt le dialogue avec les islamistes et mène une politique d'« éradication des groupes terroristes »[23]. Il fait adopter une révision de la constitution en novembre 1996[23]. Le 21 février 1997, nouveau parti politique, le Rassemblement national démocratique[23], est créé pour soutenir son action[24]. En septembre 1998, il se retire de la présidence et annonce la tenue d'une élection présidentielle anticipée pour février 1999[23]. Première passation de pouvoir entre deux présidents élus
↑Point n°2 de la Proclamation du 14 janvier 1992 instituant un Haut Comité d'État - Journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire n°3 du 15 janvier 1992
↑Fawzi Rouzeik, « Algérie 1990-1993 : la démocratie confisquée ? », Revue du monde musulman et de la Méditerranée, vol. 65, no 65, , p. 29-60 (lire en ligne).
↑« Ali Kafi », sur www.el-mouradia.dz (consulté le ).
↑Sabine Lavorel, Les Constitutions Arabes et L'Islam : Les Enjeux du Pluralisme Juridique, Québec, PUQ, , 476 p. (ISBN978-2-7605-1825-4, lire en ligne), p. 88.
Jean-Pierre Gaildraud, Amours, violences et-- Algéries : de l'Afrique romaine à l'Algérie française (54 après J.-C.-1962), Limoges, Flânant, , 221 p. (ISBN978-2-911349-62-1, lire en ligne)
La version du 17 juin 2013 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.