Le seul marsupial en Amérique du Nord. Mal adapté aux hivers québécois, il peut disparaître complètement dans le nord de son aire lors d'hivers rigoureux jusqu'à ce que des individus du sud recolonisent le territoire[2].
Cette espèce occupe une grande partie de l'Amérique du Nord et est abondante. On la trouve dans une grande variété d'habitat. Ses aptitudes à la nage lui ont permis de coloniser plusieurs îles[3].
Originaire de l'Asie de l'Est, le Rat surmulot a colonisé tous les continents à l'exception de l'Antarctique. On estime qu'il est apparu en Amérique du Nord vers 1750[15]. La répartition dans les régions nordiques est fluctuante étant donné que le froid hivernal décime souvent les populations, mais celles-ci sont constamment renouvelées avec la réintroduction de nouveaux individus via le transport maritime[3].
Originaire d'Asie, à l'instar du Rat surmulot, le Rat noir a colonisé tous les continents à l'exception de l'Antarctique via le transport maritime[3]. Au Québec, on ne le trouve que dans le port de Montréal où sa présence est en progression[16].
Le COSEPAC considère le Loup de l'Est (C. l. lycaon) comme menacé[19]. Autrefois présent dans tout le Québec, il a été décimé des régions au sud du Saint-Laurent pendant la deuxième moitié du XIXe siècle[20],[21].
Le Puma est susceptible d'être désigné espèce menacée ou vulnérable par le MFFP[5]. La population a subi un déclin important dans l'est de l'Amérique du Nord, mais récemment plusieurs indices trahissent peut-être un retour de l'espèce[30],[31].
Le statut de la sous-espèceR. t. caribou est non évalué par l'IUCN, mais le statut de l'espèceR. tarandus est de préoccupation mineure. Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs considère le Caribou des bois, écotype forestier comme vulnérable, mais le Caribou des bois, écotype montagnard, population de la Gaspésie comme menacée[5]. Le COSEPAC considère les populations de la Gaspésie-Atlantique[32], migratrice de l'Est[33] et des monts Torngat[34] comme en voie de disparition et la population boréale comme menacée[35].
Des Bœufs musqués furent introduits en 1967 dans la région de Kuujjuaq. D'abord captifs, ils furent libérés pour retourner à l'état sauvage à partir de 1973[38]. (attention la photographie montre un bœuf musqué en Russie).
La Baleine franche de l'Atlantique nord est susceptible d'être désigné espèce menacée ou vulnérable par le MFFP[5]. Le rétablissement de la population est freiné par une mortalité d'origine humaine[52].
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