Louis Ier de Looz
Louis Ier de Looz
Louis Ier de Looz, mort le , est comte de Looz de 1145 à 1171 et comte de Rieneck de 1155 à 1171, chevalier d'Empire ou Reichsritter du chapitre de Mayence. BiographieIl est fils d'Arnoul II, comte de Looz et de Rieneck, et d'Agnès de Bavière[1], fille d'Othon II de Wittelsbach, comte palatin de Bavière, et sœur d'Othon Ier, duc de Bavière. Il est selon un document de 1155 avoué et protecteur de l'abbaye d'Averbode, fondé par son père, et avoué d'Aschaffenbourg. Il fait bâtir la citadelle de Brustem, en principe pour protéger sa bonne ville de Saint-Trond, mais en pratique pour réduire les prétentions de l'armée de la commune bourgeoise. Il maintient sur le siège épiscopal d’Utrecht, Herman, seigneur de Horn, contre ses nombreux ennemis ; il a tout au long de son règne de nombreux ennuis et démêlés avec les comtes de Namur, de Duras et d’Asbourg. En 1171, il entreprend le saccage de biens extérieurs et le siège de Saint-Trond, mais ses troupes mercenaires sont mises en déroute par l'armée compacte de la ville, alliée au comte de Duras. Il se réfugie dans son château et sa bonne ville de Looz, assiégés par les belligérants victorieux. Il y meurt le . Il est inhumé à Looz. FiliationIl épouse Agnès de Metz, héritière de la maison de Longwy, fille de Folmar V de Metz († 1145)[2], comte de Metz et de Hombourg et de Mathilde de Dabo[3], elle-même fille d’Albert Ier de Moha, comte de Moha, et d’Eguisheim et de Dabo (du droit de sa première épouse Heilwig de Dabo), et de sa seconde femme Ermesinde de Luxembourg, fille de Conrad Ier de Luxembourg, héritière du comté de Luxembourg et de Longwy. Ce mariage lui apporte des droits sur le Luxembourg, revendiqué par les comtes de Metz, mais ces derniers ne peuvent pas obtenir le comté, et de son côté, Louis de Looz ne peut que récupérer la bannière des comtes de Luxembourg pour créer son écu. D'Agnès de Metz, il a :
Notes et références
Sources
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