Luc Borrelli
Luc Borrelli, né le à Marseille et mort le à Molphey (Côte-d'Or), était un footballeur français. Gardien de but réputé pour ses qualités humaines, il a connu plusieurs clubs français, en première et deuxième division. CarrièreLuc Borrelli, qui mesurait 1,83 m pour 75 kg, est découvert à l'ASPTT Marseille, son club formateur. Il fut l'un des premiers gardiens issus d'une formation spécifique, celle initiée par Robert Thibes dans les années 1970 pour la formation des gardiens[réf. nécessaire]. Il découvre la première division au SC Toulon, où il arrive en 1986. Il s'impose progressivement comme le titulaire du poste, jusqu'en 1993 où il quitte le club, à la suite de sa relégation. Borrelli est alors recruté par le Paris Saint-Germain, comme doublure de Bernard Lama. Titulaire pour la seule coupe de la Ligue 1994-1995, il remporte la compétition en finale face au SC Bastia. Après deux saisons dans la capitale, il est transféré au SM Caen, tout juste relégué en deuxième division, avec lequel il remporte le championnat dès la première saison[1]. Le club est de nouveau relégué la saison suivante[2]. En , il reçoit la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement après s'être jeté dans l'eau glacée d'un canal à Bénouville (Calvados), pour tenter de sauver un homme qui voulait se suicider[3]. Après trois saisons comme titulaire en Normandie, il décide de rejoindre l'Olympique lyonnais. Pour son dernier match au stade Michel-d'Ornano avec le SM Caen, il inscrit un but sur pénalty face au FC Gueugnon (victoire 4-0)[4]. En , Borrelli s'engage avec l'OL pour devenir la doublure de Grégory Coupet, et que ce dernier accède à l'équipe de France[3],[2]. Il ne jouera aucun match. Mort et hommagesLe , il meurt dans un accident de la route, après que son véhicule dont il était le seul occupant se soit encastré à grande vitesse sous un camion et enflammé[5] sur la RN6 à hauteur de Molphey (Côte-d'Or)[3],[6]. Ses obsèques ont lieu à l'église Notre-Dame-des-Neiges de Bonneveine (Marseille) où 2 000 personnes sont venues lui rendre un dernier hommage. Famille, amis, anonymes et personnalités du football sont présentes comme Bernard Lama, Daniel Bravo, Patrick Blondeau, Marcel Dib et Michel Denisot[7]. Il est ensuite inhumé au cimetière Saint-Pierre de Marseille. Marié, il était père d'une fille et d'un garçon (âgés de 8 et 5 ans lors de son décès)[3]. Le , lors du match Olympique lyonnais contre l'AS Nancy-Lorraine, une minute de silence est observée au stade de Gerland où « l'atmosphère était lourde quasi irrespirable », si bien qu'Alain Caveglia « ne pourra contenir son émotion »[3]. Lors de la saison 1999-2000, le SC Toulon donne son nom à une des tribunes du stade de Bon Rencontre à la suite de son décès[8] L'Olympique lyonnais retire pendant un temps le numéro 16 de l'effectif[3]. En , lors de la finale de la Coupe de la Ligue entre l'AS Monaco et l'Olympique lyonnais, Grégory Coupet porte le maillot de Borrelli lors de l'échauffement pour lui rendre hommage[9]. En , le SM Caen rebaptise la tribune Populaire B en tribune Luc Borrelli au stade Michel-d'Ornano[2]. Depuis 2001, sa famille organise chaque année des stages de football pour des jeunes joueurs de champ et gardiens de but âgés de 6 à 16 ans, dans la commune de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence)[10]. Son frère Franck Borrelli déclare :
Ces stages sont parrainés par de nombreux joueurs professionnels[10]. Statistiques
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