Marina Carobbio Guscetti
Marina Carobbio Guscetti, née le à Bellinzone, est une femme politique suisse, membre du Parti socialiste suisse. Conseillère nationale de 2007 à 2019 et présidente dudit conseil en 2018-2019, elle est ensuite conseillère aux États jusqu'en puis membre du Conseil d'État du canton du Tessin, à la tête du département de l'éducation, de la culture et du sport. BiographieOriginaire de Campo (Blenio)[1] et habitant à Lumino, Marina Carobbio est la fille de Werner Carobbio, conseiller national socialiste durant 24 ans[2]. Médecin, elle est mariée et mère de deux enfants[1]. Après des études de médecine à l'Université de Bâle (diplôme en 1991), elle se spécialise en médecine palliative[3],[4]. Parcours politiqueDéputée au Grand Conseil tessinois d'avril 1991 à mars 2007, elle devient conseillère nationale le . Au sein de la chambre, elle siège dans la commission de la science, de l'éducation et de la culture durant la 47e législature puis dans celles des finances et de rédaction durant la 48e législature. Elle est par ailleurs vice-présidente du Parti socialiste suisse du au [1]. Le , elle annonce sa candidature à la succession de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey[5] ; sa candidature n'est toutefois pas retenue dans le ticket choisi par le groupe parlementaire socialiste[6]. Le , elle accède à la présidence du Conseil national[7]. Lors des élections fédérales de 2019, Marina Carobbio Guscetti crée la surprise en étant élue au Conseil des États (avec Marco Chiesa) : elle bat sur le fil Filippo Lombardi (36 469 voix contre 36 423), pourtant chef du groupe PDC aux Chambres fédérales, et devient ainsi la première femme et la première socialiste à représenter le canton du Tessin au Conseil des États[8],[9]. Élue au Conseil d'État du canton du Tessin le [10], elle quitte le Parlement suisse le 6 avril suivant[1]. Engagements associatifsMarina Carobbio Guscetti préside l'Association suisse des locataires (ASLOCA) depuis le [11]. Elle est vice-présidente de l’Initiative des Alpes depuis 2013[12]. Notes et références
Liens externes
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