Le , il est condamné, en vertu de la loi Gayssot, pour « contestation de crimes contre l'humanité », à la suite d'un article publié le dans National-Hebdo[4].
Déjà auteur d'articles anti-juifs, il appelle concernant l’immigration à l'organisation de « rafles et de camps de concentration », déplorant que « la Shoah sert entre autres (d'abord) aujourd'hui à rendre impensables certains moyens indispensables d'une juste cause, la lutte contre l’immigration-invasion. » Face à la controverse déclenchée par la publication de l'article (National-Hebdo, aout 1998), il reçoit le soutien de Jean-Marie Le Pen (auquel il s'opposera par la suite)[5].
En 2001, il participe à un ouvrage collectif, Le livre blanc de l'armée française en Algérie. Les auteurs, des historiens, journalistes, témoins et officiers de réserve, entend contester la version médiatique de certains aspects de la guerre d'Algérie, en s'en tenant « aux faits, en les éclairant par les circonstances, dans le contexte politique et militaire créé par la guerre révolutionnaire conduite par le FLN ». Le livre s'en prend à la thèse de l'historienne Raphaëlle Branche sur « l'armée et la torture », décrite comme une « accumulation de jugements de valeur et de positions partisanes » et est l'objet d'une polémique dans la presse[8].
Après avoir été membre de la rédaction de Monde & Vie au milieu des années 2000, il anime bénévolement d' à une émission un mercredi soir par mois sur Radio Courtoisie, le Libre journal de Martin Peltier.
Le , sa dernière émission, où est invité Robert Faurisson pour discuter sur le thème de la liberté d'expression, est marquée par une interruption brutale de l'antenne, puis par une diffusion d'œuvres de musique classique. Henry de Lesquen annonce peu après la suppression de l'émission, à la suite de son renvoi ; il est remplacé par Emmanuel Ratier[réf. souhaitée]. Rudy Reischtadt et Valérie Igounet le rangent parmi les « compagnons de route du négationnisme »[9].
Après la mort d'Emmanuel Ratier en , il revient sur Radio Courtoisie pour lui succéder à la tête du Libre journal de la résistance française[10]. Il remet au jour le « club de la presse »[11].
Au cours de sa carrière, il a utilisé divers noms de plume : « Hannibal », « Jugurtha », « Fiona Levis », « Philippe Mozart », et celui, collectif, de « Béatrice Péreire »[réf. nécessaire].
Selon certaines sources, c'est lui qui aurait réalisé la mise en forme de Tribun du peuple, le second tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen, paru en octobre 2019. En effet, contrairement au premier tome dont l’écriture est largement celle de Jean-Marie Le Pen, le second tome est presque exclusivement écrit par le biais d’entretiens[13],[14].
Avec Jean Roberto et Marie-Claire Roy, L'Affaire Carpentras : analyse d'une manipulation d'État, Paris, National Hebdo, , 160 + 6, 21 cm (ISBN2-9508795-0-0) ;
L'amitié avec le FN est-elle possible ?, Paris, Éditions nationales, , 205 p. ;
J’ai choisi la bête immonde : auto-psy d'un fasciste, Paris, ICM, , 367 p., 24 cm (BNF37211968) ;
Les Mayas au risque de l’histoire : Apocalypto, mythes, mystères, polémique, Issy-les-Moulineaux, Renaissance catholique, coll. « Controverses », , 198 p., 20 cm (ISBN978-2-916951-00-3, présentation en ligne) ;
Qui instrumentalise l'Église ? : comment certains lobbies tentent d'asservir Rome au politiquement correct, Paris, Godefroy de Bouillon, , 315 p., 21 cm (ISBN978-2-84191-267-4) ;
L’Antichristianisme juif : l'enseignement de la haine, Jessains, Diffusion international édition, coll. « Histoire », , 326 p., 21 cm (ISBN978-2-914295-31-4) ;
À poil Zemmour !, Jessains, Diffusion international édition, coll. « Vérité », , 145 p., 18 cm (ISBN978-2-914295-32-1) ;
Vingt bonnes raisons d'être anti-américain, Jessains, Diffusion international édition, coll. « Vérité », , 211 p. (ISBN978-2-914295-33-8) ;
La Fin de l'homme blanc, Jessains, Diffusion international édition, , 320 p. (ISBN978-2-914295-35-2) ;
La Révolution arc-en-ciel en marche, Jessains, Diffusion international édition, 2019, 284 p. (ISBN978-2-9142-9537-6) ;
L'Empire arc-en-ciel, Jessains, Diffusion international, 2020, 255 p. (ISBN978-2-9142-9538-3).
Le Procès Tintin, Nancy, Les Éditions du Verbe Haut, 2023, 146 p. (ISBN9782491187279).
Sous pseudonyme
« Béatrice Péreire » (préf. Yves Daoudal), Les Avenues de la Ve, Paris, Déterna-SANH, , 245 p. (ISBN2-913044-27-1) ;
« Jugurtha », Le Journal d'Oussama Ben L. : lettres apocryphes afghanes, Paris, Diffusion international édition, , 237 p. (ISBN2-914295-06-5) ;
« Fiona Levis », Saint Laurent, l'homme couleur de temps, Monaco, Le Rocher, coll. « Biographie », , 201 p. (ISBN978-2-268-06533-5) ;
« Hannibal », À quoi sert l'histoire ?, Paris, Diffusion international édition, coll. « Histoire », , 212 p., 21 cm (ISBN978-2-914295-26-0) ;
« Philippe Mozart », Shoah Story, Jessains, Diffusion international édition, coll. « Histoire », , 227 p. (ISBN978-2-914295-30-7) — essai d'histoire de l'historiographie de la Shoah, de ses sources documentaires et statistiques.
Participation à des ouvrages collectifs
Collectif, Le Livre Blanc de l'armée française en Algérie, Contretemps, 2001, 208 p. (ISBN2-9517809-0-7)
↑Nicolas Lebourg, Le Monde vu de la plus extrême droite. Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, Presses universitaires de Perpignan, , p. 162-163
« Martin Peltier : l'ami du bac à sable », dans Mégret, facho devant : la montée du petit brun qui veut la peau du gros blond, Paris, Le Canard enchaîné, coll. « Les Dossiers du Canard » (no 24), (BNF3717482), -16.