Au moins cinq personnes, dont un couple et leur enfant, sont assassinés dans des attaques ciblées menées dans trois localités de la province du Soum : Pogwol, Pétéga et Kourou Peul[2].
Deux hommes armés entrent dans un café-restaurant et assassinent 18 personnes, dont des civils étrangers, avant d'être à leur tout abattus par les forces d'intervention burkinabées[3].
Des djihadistes pénètrent dans les villages de Diabiga et Kompiembiga, près de Pama, et assassinent neuf personnes, dont un leader religieux[4],[5],[6].
En représailles à l'assassinat de six personnes, des miliciens Koglweogo, appartenant à la communauté des Mossis, majoritaire au Burkina Faso, s'en prennent aux éleveurs peuls, accusés de complicité avec les djihadistes[7],[8].
Dans la nuit du 3 au , des djihadistes attaquent la commune de Kaïn, à 80 kilomètres d'Ouahigouya, et assassinent quatorze civils selon l'armée[10]. Le , l'armée affirme avoir mené en réponse une opération dans les départements de Kaïn, Banh et Bomborokuy et prétend avoir « neutralisé » 146 terroristes contre seulement quelques blessés légers dans ses rangs[10]. Cependant Human Rights Watch accuse rapidement l'armée d'avoir commis des exécutions sommaires lors de cette opération[11]. Le Mouvement Burkinabé des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP) affirme même, après avoir interrogé des témoins, qu'aucune attaque n'a été menée par des terroristes à Kaïn dans la nuit du 3 au et qu'aucun combat n'a ensuite opposé l'armée aux djihadistes, mais qu'une soixantaine de civils ont été exécutés sommairement par les militaires[12],[13].
Une procession catholique est attaquée entre les villages de Kayon et Singa-Rimaïbé, dans le département de Zimtanga : quatre personnes sont assassinées et une statue de la vierge Marie est détruite[17],[18],[16].
Des hommes armés assassinent neuf personnes à Komsilga, dans le département de Zimtanga, puis sept personnes sont battues à Dénéon, situé dans la même commune[26].
Des hommes armés assassinent neuf personnes à Komsilga, dans le département de Zimtanga, puis sept personnes sont battues à Dénéon, situé dans la même commune[26].
Une attaque contre l'église protestante de Pansi lors des cérémonies dominicales fait vingt-quatre morts (dont le pasteur) et une vingtaine de blessés parmi la population, une semaine après l'enlèvement et la mort de cinq personnes (dont un pasteur) dans la commune voisine de Sebba[41],[42],[43].
Les villages de Barga-Peulh et Dinguila-Peulh, dans le département de Barga, subissent une attaque de groupes d'autodéfense, en représailles aux actions djihadistes auxquelles sont accusés de participer fréquemment des Peuls, qui fait une quarantaine de morts[44].
En octobre 2020, pensant que leur région connait une accalmie dans les violences, une cinquantaine de réfugiés décident de regagner leurs villages[50]. Cependant leur convoi tombe dans une embuscade dans la nuit du 5 au 6 octobre à une dizaine de kilomètres de Pissila. Les femmes et les enfants sont épargnés mais 25 hommes sont tués par balles[50].
Les djihadistes attaquent le village de Kodyel, dans la commune de Foutouri, en raison des soutiens apportés par sa population aux milices des VDP[51].
Le 26 novembre, la ville et le camp militaire de Djibo subissent une attaque d'ampleur de la part du GSIM. Les djihadistes prennent d'assaut le camp militaire et se rendent maîtres de la ville, mais ils sont contraints de battre en retraite à la suite de l'intervention de drones armés burkinabés[57],[58]. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, au moins 40 civils sont tués et 42 blessés[58],[59]. Les djihadistes et les forces aériennes burkinabées sont tous deux accusés par des habitants d'avoir causé des pertes civiles[60].
Le village de Galgnoini, dans la commune de Tibga, dans la région de l'Est, est attaqué par les djihadistes qui tuent une cinquantaine de civils et de miliciens des VDP[61].
Plusieurs centaines de djihadistes attaquent un camp des VDP et un camp de déplacés où ils tuent au moins 80 personnes, dont huit miliciens et 72 civils, dont 45 hommes, 23 femmes et six enfant[64].
Des combattants du GSIM tuent au moins 20 civils et pillent des magasins et des logements. L'attaque auraient été une mesure de représailles en raison du ralliement d'une partie des habitants aux milices VDP[64].
Plusieurs villages sont massacrés par les soldats et les miliciens qui escortent deux convois de ravitaillement, à destination de Mansila et Tankoualou[69]
Des djihadistes mènent un raid sur une église catholique au moment de la prière. Les femmes et les enfants sont épargnés mais les hommes sont ligotés, puis tués par balles[72].
Une dizaine de personnes sont assassinées par des djihadistes[71].
Bilans
De 2016 à début 2018, Human Rights Watch fait état d'au moins 33 meurtres et exécutions sommaires présumés, dont dix-neuf commis par les djihadistes et quatorze par les forces de sécurité du Burkina Faso[73].
Selon Human Rights Watch, au moins 42 personnes accusées de collaborer avec le gouvernement sont assassinées par des djihadistes et au moins 116 hommes, majoritairement peuls, sont exécutés sommairement par des membres des forces de sécurité du Burkina Faso (principalement par un détachement de gendarmes d'Arbinda) entre le milieu de l'année 2018 et [74].
Selon Human Rights Watch, au moins 256 civils sont assassinés par les djihadistes au Burkina Faso, entre avril 2019 et janvier 2020[16].
↑Agnès Faivre et Célian Macé, « «Les soldats ont tiré sur tout ce qu'ils ont vu» », Libération, no 13386, , p. 10-12 (ISSN0335-1793, lire en ligne, consulté le ).