Auteur de nombreux ouvrages, il a fortement marqué l'enseignement strasbourgeois au XVIIe siècle et occupé une place de premier plan parmi l'avant-garde de la Modernité en Europe[2].
Il entretient une correspondance assidue avec le juriste Hugo Grotius, le mathématicien Wilhelm Schickard et l'astronome Johannes Kepler[3]. En collaboration avec ce dernier, il traduit et édite les œuvres de Galilée[4], leur permettant ainsi d'échapper à la destruction par l'Inquisition[2].
En 1636, il est victime d'une attaque qui le laisse paralysé jusqu'à la fin de ses jours[2].
Manuale Mathematicum ... Allen Bau- vnd Kriegsverständigen ... vnd andern Kunstliebenden in Teutscher Sprach, Strasbourg, 1612 (texte intégral sur Commons) Lire en ligne
Dodecas Qvaestionum Militarium, Ex C. Taciti Germania desumptarum, Strasbourg, 1616 Lire en ligne
↑ a et bNicolas-Toussaint des Essarts, Dictionnaire historique, critique et bibliographique : contenant les vies des hommes illustres, célèbres ou fameux de tous les pays et de tous les siècles, suivi d'un dictionnaire abrégé des mythologies et d'un tableau chronologique, t. 3, Paris, Ménard et Desenne, , p. 447.
↑(la) Systema cosmicum, autore Galilaeo Galilaei lynceo, Academiae Pisanae mathematico extraordinario,...in quo quatuor dialogis, De duobus maximis mundi systematibus, Ptolemaico & Copernicano, utriusque rationibus philosophicis ac naturalibus indefinitè propositis, differitur. Ex italica lingua latine conversum, accessit appendix gemina, qua SS. Scripturae dicta cum terrae mobilitate conciliantur...[1]
↑Maurice Moszberger (dir.), Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 455 (ISBN9782845741393)
(de) Carl Bünger, Matthias Bernegger : ein Bild aus dem geistigen Leben Strassburgs zur Zeit des dreissigjähhrigen Krieges, Strasbourg, Trübner J., , 401 p.
François Joseph Fuchs, « Matthias Bernegger und die Anfaenge der Universitaet Strassburg », in Friedrich Seck (et al.), Zum 400. Geburtstag von Wilhelm Schickard, J. Thorbecke, Sigmaringen, 1995 (ISBN3-7995-3235-8)
Stéphane Garcia, « Bernegger Mathias (1582-1640) », in Colette Nativel (dir.), Centuriae latinae. Cent une figures humanistes de la Renaissance aux Lumières : à la mémoire de Marie-Madeleine de La Garanderie, vol. 2, Droz, Genève, 2006, p. 81-86
(de) Alexander Reifferscheid (dir.), Quellen zur Geschichte des geistigen Lebens in Deutschland waehrend des siebzehnten Jahrhunderts : nach Handschriften herausgegeben und erlaeutert. I., Briefe G.M. Lingelsheims, M. Berneggers und ihrer Freunde, Heilbronn, 1889
Louis Schlaefli, « À propos d'un ouvrage offert au Strasbourgeois Mathias Bernegger, 1582-1640, par ses élèves en 1610 », in Annuaire – Société des Amis du Vieux Strasbourg, 2011, no 36, p. 13-16