Michel Jacques François Achard
Le baron Michel Jacques François Achard, né à Vieux Fort (Sainte-Lucie), le [1], mort à Paris le [2], est un général de brigade français du Premier Empire. BiographieLe , Achard a à peine quinze ans qu'il commence déjà sa carrière militaire et entre comme soldat dans le 1er bataillon de Sainte-Lucie ; deux mois après il était caporal, et sergent le . Il passe ensuite au 2e bataillon de Sainte-Lucie et est nommé lieutenant le . Le , il est fait prisonnier de guerre par les Anglais et rendu le . Le il est blessé au Port-de-Paix (île de Saint-Domingue) d'un coup de feu au bras ; et le , il est capitaine adjudant-major à la 19e demi-brigade légère de deuxième formation. Le , il est blessé de nouveau au genou ; le suivant il reçut un coup de sabre sur la tête et dix coups de sabre sur le corps dans la Plaine du Cul-de-Sac (île de Saint-Domingue) ; fait prisonnier de nouveau du au , il passe à cette époque au 5e Léger. Achard obtient les épaulettes de chef de bataillon au 26e Léger, le . Cette année, il eut deux chevaux tués sous lui, l'un à la bataille d'Ebersberg, l'autre à la bataille de Wagram. Le , il était nommé colonel du régiment de l'Île-de-France, et du 108e de Ligne le suivant. Le , dans les premières semaines de la campagne de Russie, Achard se couvre de gloire au combat de Moghilev et reçoit une nouvelle blessure au bras droit en s'opposant, à la tête de son régiment, au passage du prince Bagration. Le , à la bataille de la Moskowa ; un boulet lui fait deux plaies larges et profondes, l'une au bras droit, l'autre au dos. Il venait d'exécuter une charge à la baïonnette à la tête du 108e contre les cuirassiers russes et leur avait repris quinze pièces d'artillerie. Dans la campagne d'Allemagne, il se distingue particulièrement à la tête du même régiment pendant le blocus de Hambourg, et notamment aux attaques du , 9 et . Le colonel Achard ayant accepté de Napoléon, pendant les Cent-Jours, le grade de général de brigade et le commandement des troupes envoyées en Vendée pour combattre l'insurrection, Louis XVIII, à sa seconde rentrée, le tient quelque temps en non-activité et en disgrâce. Il ne reçoit une nouvelle nomination que le , et il ne reprit son grade, avec le titre de maréchal de camp qu'en 1824, après avoir fait la campagne d'Espagne. Le , il est nommé lieutenant-général. Le général Achard a fait les campagnes de 1793, ans II, II, IV, à Sainte-Lucie, de l'an VII, à l'armée de l'Ouest, des ans VIII et IX, à l'armée d'Italie, des ans X, XI, et XII, à Saint-Domingue ; de 1807, 1808, 1809 à la Grande Armée, de 1812 en Russie, de 1813 et 1814 en Allemagne, de 1823 et 1824 en Espagne, de 1830 et 1831 en Afrique, de 1832 et partie de 1833 à l'armée du Nord. Créé chevalier de la Légion d'honneur le , il est nommé officier le , commandeur le , grand officier le et grand-croix le . Il est aussi chevalier de l'ordre de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand d'Espagne. Il est membre de la Chambre des pairs sous la monarchie de Juillet, député de la Moselle de 1849 à 1851, et devient sénateur du Second Empire le jusqu'à sa mort le . Veuf de Marie Julie Dagobert de Fontenille, il se remarie à 85 ans avec une veuve âgée de 52 ans, née Hélène Fauconnet[3]. Il est inhumé dans la chapelle Dagobert de Fontenille au cimetière de Saint-Lô[4]. Références
Bibliographie
Liens externes
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