Mythologie magyareLa mythologie magyare (en hongrois : magyar mitológia) ou religion proto-magyare (ősmagyar vallás) désigne l'ensemble des mythes et des légendes des Magyars, avant que ce peuple soit christianisé au XIe siècle. Il reste aujourd'hui peu de sources sur ces anciennes croyances. Le regain d'intérêt pour les traditions proto-magyares remonte à 1900. Les principales traces servant à leur reconstitution se trouvent notamment dans des textes du Moyen Âge, la langue et le folklore hongrois, mais également dans des éléments syncrétiques perpétués par le christianisme. SourcesLa plupart de la mythologie magyare est considérée comme perdue, malgré cela, une importante quantité de cette mythologie a été retrouvée dans le siècle qui précède. Les sources les plus importantes en sont :
Origine et expansionPrésentationDivision du mondeLe monde est divisé en trois sphères : le « monde d'en haut » (felső világ) réservé aux Dieux, le « monde du milieu » (középső világ) où vivent les Hommes et le « monde d'en bas » (alsó világ) hanté par les esprits. Au centre du monde des humains, il y a un grand arbre : Világfa, signifiant « arbre du monde » et qui traverse les trois espaces. On raconte qu'il peut porter des fruits, des pommes dorées[1]. Divinités
Héros
Créatures et animaux fabuleux
Histoire mythiqueCulte religieuxLa fonction de lien entre les Hommes et les Dieux était assumée par le sorcier, táltos, sage, conseiller et thérapeute dans les sociétés magyares traditionnelles. Chamanisme hongroisSelon Antal Csengery, la religion d’origine des Hongrois ne pouvait pas remonter plus loin que le chamanisme : « La religion primitive de tous les peuples de l’Altaï était le culte de la nature, qu’à son stade élémentaire on appelle chamanisme. À l’origine, la religion primitive des Hongrois ne pouvait être autre chose.»[2] Jen?Fazekas[4] a démontré en 1967 que, dans les croyances populaires hongroises, quatre figures distinctes (le sorcier, le sage ou savant, le vagabond et le barde) pouvaient recouvrir la figure du chaman par le biais de leurs qualités propres, et que ces figures ont pu être ramenées dans les temps anciens à une seule, remplissant une fonction sociale comparable[2]. La sphère d'activité du chamane est déterminée par la croyance qu'on peut inciter des esprits á agir en récitant des formules précises. Ainsi, grâce á ses relations avec les esprits, le chaman donne des conseils pour régler les litiges, interprète les rêves et sert d'intermédiaire entre les vivants et les morts. II a également le pouvoir de guérir. II chasse les envoûtements ou les provoque par ses incantations[5]. PostéritéCulture hongroiseReprésentations contemporainesVoir aussiNotes et références
Articles connexesLiens externes
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