9 Unclassified Strunz SILICATES (Germanates) 9.E Phyllosilicates 9.ED Phyllosilicates with kaolinite layers 9.ED.15 Clinochrysotile? Mg3Si2O5(OH)4 Space Group Cc, C 2/m Point Group Mono 9.ED.15 Berthierine (Fe++,Fe+++,Al,Mg)2-3(Si,Al)2O5(OH)4 Space Group Cm Point Group m 9.ED.15 Brindleyite (Ni,Mg,Fe++)2Al(SiAl)O5(OH)4 Space Group C 2 Point Group 2 9.ED.15 Amesite Mg2Al(SiAl)O5(OH)4 Space Group C1 Point Group 1 9.ED.15 Antigorite (Mg,Fe++)3Si2O5(OH)4 Space Group Cm Point Group m 9.ED.15 Caryopilite (Mn++,Mg,Zn,Fe++)3(Si,As)2O510(OH,Cl)4 Space Group Cm or C 2/m Point Group Mono 9.ED.15 Fraipontite (Zn,Al)3(Si,Al)2O5(OH)4 Space Group Cm Point Group m 9.ED.15 Cronstedtite Fe++2Fe+++(SiFe+++)O5(OH)4 Space Group P 31m Point Group 3m 9.ED.15 Chrysotile Mg3Si2O5(OH)4 Space Group A2/m Point Group 2/m 9.ED.15 Nepouite Ni3Si2O5(OH)4 Space Group Ccm21 Point Group mm2 9.ED.15 Greenalite (Fe++,Fe+++)2-3Si2O5(OH)4 Space Group Unk Point Group Mono 9.ED.15 Kellyite (Mn++,Mg,Al)3(Si,Al)2O5(OH)4 Space Group P 63 Point Group 6 9.ED.15 Lizardite Mg3Si2O5(OH)4 Space Group P1 Point Group 1 9.ED.15 Orthochrysotile? Mg3Si2O5(OH)4 Space Group Unk Point Group Ortho 9.ED.15 Manandonite Li2Al4[(Si2AlB)O10](OH)8 Space Group C1 Point Group 1 9.ED.15 Pecoraite Ni3Si2O5(OH)4 Space Group C 2/m Point Group 2/m 9.ED.15 Parachrysotile? Mg3Si2O5(OH)4 Space Group Unk Point Group Ortho 9.ED.15 Maufite? (Mg,Ni)Al4Si3O13•4(H2O) (?) Space Group Mono ? Point Group Mono
La népouite est une espèce minérale du groupe des silicates sous-groupe des phyllosilicates de la famille des serpentines, de formule Ni3Si2O5(OH)4. Les cristaux peuvent atteindre près d'un centimètre[4].
↑(en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh et Monte C. Nichols, The Handbook of Mineralogy : Silica, Silicates, vol. II, Mineral Data Publishing, 1995 (réimprimé en 2003) (lire en ligne).
↑ Glasser, E. (1907) Sur une espèce minérale nouvelle, la népouite, silicate hydraté de nickel et de magnésie. Bull. Soc. fr. Minéral., 30, p. 17–28. Edouard Glasser (1874-1949) avait été chargé d'une mission en Nouvelle-Calédonie pour le compte du Ministère des colonies français (1901-1902). Il ramena les échantillons à Saint-Étienne où il était affecté comme ingénieur ordinaire chargé d'un sous-arrondissement minéralogique en 1902, et les fit analyser au laboratoire de l'École des mines de Saint-Étienne. Il obtint alors la Légion d'honneur (1905), remise par le directeur de l'École des mines de Saint-Étienne, Louis Tauzin. Il fit part de sa découverte à la séance du 24 décembre 1906 de l'Académie des sciences, puis publia un article plus complet en 1907. Toutefois, il quitta rapidement la fonction publique pour devenir grand patron de la Compagnie Générale des Eaux.
↑(en) Martin Vlieghe, Gaëtan Rochez, Stéphane Pire-Stevenne, Jean-Yves Storme, Augustin Dekoninck, Yves Vanbrabant, Olivier Namur, Yishen Zhang, Alicia Van Ham-Meert, Jean-Pierre Donnadieu, Michel Berbigé, Jean-Luc Hasbroucq et Johan Yans (trad. La népouite, un minéral riche en Ni, explique la couleur verte exceptionnelle des stalactites), « Ni-rich mineral nepouite explains the exceptional green color of speleothems », Scientific Reports, vol. 13, no 1, , p. 15017 (ISSN2045-2322, PMID37699915, PMCID10497518, DOI10.1038/s41598-023-41977-7)
↑Martin Vlieghe et Augustin Dekoninck, « Verts de terre ? Nickel ! », FNRS.news : Quand la recherche fait savoir, Fonds de la Recherche Scientifique – FNRS, vol. 130, , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
↑Minakawa et al. (1989) Sanko-Gakkai Kou'en-Youshi, 27.
↑J. Marques de Sá & C. Leal Gomes (2010). Les mines de cuivre et nickel de Palhal et Telhadela, Portugal. Le Règne Minéral, no 92
↑(en) I. V. Talovina, V. G. Lazarenkov, S. O. Ryzhkova, V. L. Ugol'kov et N. I. Vorontsova, « Garnierite in nickel deposits of the Urals », Lithology and Mineral Resources, vol. 43, no 6, , p. 588-595 (ISSN0024-4902, DOI10.1134/S0024490208060060)
Bibliographie
Jules Garnier, « Notice historique sur la découverte des minerais de nickel de la Nouvelle-Calédonie », dans Mémoires et comptes rendus des travaux de la société des ingénieurs civils, CNAM, (lire en ligne), p. 89–93