La classe de luminosité de NGC 5005 est II-III et elle présente une large raie HI. De plus, c'est une galaxie LINER b, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 2[1]. La luminosité de la galaxie NGC 5005 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 2,45 × 1010 (1010,39) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 2,88 × 1010 (1010,46)[7].
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 5005 est de type Sb dans la bande B et de type Sba dans la bande H. Cette galaxie est quelque peu inclinée. Elle présente un bulbe brillant et elliptique ainsi qu'une source nucléaire aplatie. Le bulbe est traversé par une barre dont l'angle de position est d'environ 30° par rapport à celui du bulbe. Les isophotes du bulbe extérieur sont carrés et la barre traverse la diagonale du bulbe. Il y a deux anses près des extrémités de la barre ainsi que deux bras spiraux très étroits. Les bras intérieurs présentent des traces de noeuds où il y a formation d'étoiles et ils sont assez ouverts. Cependant, les bras extérieurs se resserrent et semblent s'enrouler plusieurs fois autour de la galaxie. Le disque extérieur montre des noeuds occasionnels, mais il n'y a pas de motif cohérent de formation d'étoiles associé au bras extérieur[10].
Distance de NGC 5005
À ce jour, une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 20,075 ± 5,066 Mpc (∼65,5 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Cependant, cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local. On obtient souvent des distances assez différentes pour les galaxies rapprochées en se basant sur le décalage en raison du mouvement propre de ces galaxies dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Cette valeur est peut-être plus près de la distance réelle de cette galaxie. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Trou noir supermassif
Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 5005 serait comprise entre 120 millions et 340 millions de [11].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 5005 serait de 0,63 /an[12].
Supernova
La supernova SN 1996ai a été découverte le dans NGC 5005 par l'astronome amateur italien Claudio Bottari[13]. Cette supernova était de type Ia[14].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/342340, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692, no 1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne [PDF])
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)
↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )