NGC 5548 présente une large raie HI et un jet d'onde radio. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 1.5[1]. NGC 5548 est une galaxie dont le noyau brille dans le domaine de l'ultraviolet. Elle est inscrite dans le catalogue de Markarian sous la cote MRK 1509[1].
À ce jour, cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 107,560 ± 132,872 Mpc (∼351 millions d'al)[5], ce qui est à évidemment à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Avec un tel écart-type, on constate que cet échantillon de mesures est passablement incohérent. L'une des mesures donne une valeur de 341 Mpc, deux autres sont inférieures à 40 Mpc et les deux dernières sont supérieures à 100 Mpc. C'est un autre exemple où on devrait utiliser la distance de Hubble pour calculer le diamètre de cette galaxie et non la valeur moyenne des mesures indépendantes comme le fait la base de données NASA/IPAC.
Parmi les astronomes, l'explication la plus généralement acceptée pour expliquer le niveau d'énergie du noyau de NGC 5548 est l'accrétion de matière dans un trou noir supermassif qui se trouverait à son centre. Cet objet est entouré d'un disque d'accrétion de matière qui est aspiré des alentours. Au moment où la matière atteint les limites externes du disque, elle s'excite et s'ionise, produisant une grande quantité d'émissions dans le spectre visible et l'ultraviolet. Un vent de matière ionisée, qui s'organise en structures filamenteuses et à une distance de 1 à 14 années-lumière du centre, s'écoule vers l'extérieur de manière perpendiculaire au plan du disque d’accrétion[8].
Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir central de NGC 5548 est de 1,07 x 108 (108,03)[9].
La masse du trou noir central peut aussi être estimée à l'aide des propriétés des raies d'émissions dans la région centrale. Les mesures effectuées mènent vers une estimation de 6,54+0,26 −0,25 × 107 masses solaires (). Ce résultat est consistant avec les autres méthodes de mesures pour estimer la masse du trou noir supermassif[11]. Cependant, cette valeur est quelque peu inférieure à celle obtenue par une autre étude réalisée en 2007 par X. Y. Dong et M. M. De Robertis. Cette étude était basée basée sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 5548 et les auteurs ont obtenu une valeur de une valeur de 108,2 (160 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[12].
Selon une étude publié en , la masse du trou noir central de NGC 5548 est 7,84 +0,53 -0,46*107[13].
La matière s'engouffre dans ce trou noir à une vitesse de 0,03 par année, à l'instar du centre où la matière s'échappe à une vitesse de 0,92 par année. La partie interne du disque d’accrétion entourant le TRSM forme une épaisse couronne chaude couvrant plusieurs heures-lumière qui émet des rayons X. Lorsque cette radiation atteint la partie la plus visiblement épaisse du disque à un rayon d'environ 1 à 2 jours-lumière, les rayons X se transforment en chaleur.[réf. souhaitée]
↑Les données utilisées par le site NASA/IPAC sont basées uniquement sur des publications scientifiques et, en qui concerne le diamètre des galaxies, elles sont parfois inexactes. Le calcul de tous les diamètres est basé sur la moyenne des mesures de distances indépendantes du décalage vers le rouge, lorsqu'elles existent. Certaines fois, l'écart type des échantillons est plus grand que la moyenne et souvent il vaudrait mieux choisir la distance de Hubble pour faire ce calcul. Ici par exemple, la moyenne des cinq mesures indépendantes est de 107,560 ± 132,872 Mpc (∼351 millions d'al) un résultat tout à fait incohérent. Si on utilise la distance de Hubble de 79,1 Mpc, on obtient un diamètre passablement plus petit, soit d'environ 41,4 kpc (∼135 000 al) au lieu de 56,32 kpc indiqué sur le site.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « NGC 5548 » (voir la liste des auteurs).
↑ a et b(en) E. Margaret Burbidge, G. R. Burbidge et K. H. Prendergast, « The Rotation and Physical Conditions in the Seyfert Galaxy NGC 7469 », Astrophysical Journal, vol. 137, , p. 1022 (DOI10.1086/147580, Bibcode1963ApJ...137.1022B)
↑ a et b(en) É. A. Dibai, V. F. Esipov et V. I. Pronik, « The Nucleus of the Seyfert Galaxy NGC 5548 », Soviet Astronomy, vol. 11, , p. 553 (Bibcode1968SvA....11..553D)
↑Jong-Hak Woo et Urry, « ACTIVE GALACTIC NUCLEUS BLACK HOLE MASSES AND BOLOMETRIC LUMINOSITIES », The Astrophysical Journal, vol. 579, , p. 46 pages (lire en ligne [PDF])
↑B. M. Peterson, L. Ferrarese, K. M. Gilbert et et al., « Central Masses and Broad-Line Region Sizes of Active Galactic Nuclei. II. A Homogeneous Analysis of a Large Reverberation-Mapping Database », The Astrophysical Journal, vol. 613, no 2, , p. 682-699 (DOI10.1086/423269, Bibcode2004ApJ...613..682P, lire en ligne [PDF])
↑(en) Misty C. Bentz, Kelly D. Denney et Edward M. Cackett, « NGC 5548 in a Low-Luminosity State: Implications for the Broad-Line Region », Astronomy & Astrophysics, vol. 662, no 1, , p. 205–212 (DOI10.1086/516724, Bibcode2007ApJ...662..205B, arXivastro-ph/0702644)
↑M. Yu. Piotrovich, Yu. N. Gnedin, N. A. Silant'ev, T. M. Natsvlishvili et S. D. Buliga, « A polarimetric method for measuring black hole masses in Active Galactic Nuclei », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 454, no 1, , p. 1157-1160 (DOI10.1093/mnras/stv2047, Bibcode2015MNRAS.454.1157P, lire en ligne [PDF])
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)