Naprotechnologie est une marque déposée provenant de la contraction des termes anglais Natural Procreative Technology[1], désignant un parcours médical visant à restaurer la fertilité[2].
Méthode promue par les milieux catholiques, son efficacité n'est pas prouvée[3].
Fonctionnement
Les découvertes de Thomas Hilgers et le système FertilityCare (du modèle Creighton) sont utilisées à l'étranger à partir des années 1980 et commencent à être utilisées en France[4],[5].
La naprotechnologie cherche à traiter les causes sous-jacentes de l'hypofertilité[2].
Il s’agit d’une prise en charge médicale en vue de faciliter la conception qui, elle, se déroule naturellement, sans passer par l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro. Cette prise en charge est fondée sur la connaissance précise du cycle féminin, à travers l’observation de la glaire cervicale — qui va permettre au couple de bien connaître ses périodes fertiles —, et de la fertilité masculine. Cette phase est complétée par un suivi médical classique, avec des examens (prises de sang, bilans hormonaux, échographies, spermogramme, etc.), des consignes hygiéno-diététiques (régime pauvre en sucres par exemple) et des traitements médicamenteux, voire chirurgicaux[6].
Efficacité non démontrée
Selon certaines études, ses méthodes ont une probabilité de réussite située entre 40 et 50% pour les femmes d'environ 35 ans[7],[8],[9].
Ainsi, les personnes y ayant recours n'ont statistiquement pas plus facilement un enfant que des personnes ayant régulièrement un rapport sexuel dans un but procréatif[3].
↑« La naprotechnologie, une aide méconnue pour restaurer la fertilité naturelle », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
↑(en) J. B. Stanford, T. A. Parnell et P. C. Boyle, « Outcomes From Treatment of Infertility With Natural Procreative Technology in an Irish General Practice », The Journal of the American Board of Family Medicine, vol. 21, no 5, , p. 375–384 (ISSN1557-2625 et 1558-7118, PMID18772291, DOI10.3122/jabfm.2008.05.070239, lire en ligne, consulté le )
↑Elizabeth Tham, Karen Schliep et Joseph Stanford, « Natural procreative technology for infertility and recurrent miscarriage », Canadian Family Physician, vol. 58, no 5, , e267–e274 (ISSN0008-350X, PMID22734170, PMCID3352813, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Joseph B Stanfordet al., « International Natural Procreative Technology Evaluation and Surveillance of Treatment for Subfertility (iNEST): enrollment and methods », Human Reproduction Open, vol. 2022, no 3, , hoac033 (PMID35974874, PMCID9373967, DOI10.1093/hropen/hoac033, lire en ligne)