Nicanor Perlas, né en 1950 aux Philippines, ingénieur agronome de formation, est un militant contre la « mondialisation économique et élitaire » aussi bien dans son pays qu’au niveau international.
Après avoir été dans un premier temps exclu par la commission de qualification pour l'élection présidentielle philippine de 2010, Nicanor Perlas est finalement autorisé à se porter candidat[1]. Il obtient 54 575 voix (0,15 % des suffrages exprimés)[2].
Son action
Bannissement des pesticides
En 1994, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) accorde à Nicanor Perlas la récompense Global 500 (ou Palmarès mondial des 500) pour son travail sur le bannissement des pesticides et sur l'agriculture biologique. Le jury estime que Nicanor Perlas a résolu avec succès le problème de l'agriculture sans pesticides : son approche a permis un accroissement de la récolte et du revenu des cultivateurs[3].
Pandémie de Covid-19
Pendant la pandémie de Covid-19, il s'oppose à la vaccination obligatoire, notamment à travers le site internet COVID-19 Call to Humanity, et affirme que les vaccins sont des armes biologiques pour un génocide de masse[4].
Œuvres
Livres
La société civile : le 3e pouvoir : Changer la face de la mondialisation, éditions Yves Michel,
(en) Shaping Globalization : Civil Society, Cultural Power and Threefolding, New Society Publishers,
Bibliographie
Geseko von Lüpke et Peter Erlenwein (trad. de l'allemand par Stéphanie Alglave), « Nobel » alternatif, 13 portraits de lauréats, Sète, La Plage, , 213 p. (ISBN978-2-84221-191-2), p. 173 à 183
Sylvette Escazaux, Nicanor Perlas : Une nouvelle dynamique sociétale : réflexions et outils, Saint-Étienne, éditions Yves Michel, , 91 p. (ISBN978-2-913492-70-7)
Notes et références
Références
von Lüpke / Erlenwein, le « Nobel » alternatif, 13 portraits de lauréats, La Plage, Sète, 2008