Après la Deuxième Guerre mondiale, Noël Bissot nourrit sa famille par le commerce (il sera marchand de lait[3] toute sa vie) tout en développant son art, la sculpture. Il participe régulièrement à des expositions de sculpture où il présente des œuvres qualifiées de « tourmentées, volontaires et inquiètes »[Par qui ?].
En 1959, Noël Bissot commence à travailler pour l'hebdomadaire Spirou[6] où il fait la connaissance de Paul Deliège et de René Hausman. Il y publiera plusieurs mini-récits.
À partir de 1961, Noël Bissot crée plusieurs séries pour ces mini-récits[1] :
Le Baron[7] ; Youk et Yak ; Picrate et Croquemitron.
En 1972, peu avant son décès, Noël Bissot crée Croquemitron[8] dont la brève existence a surtout pour cadre les pages régulières de l'hebdomadaire Spirou (deux histoires en mini-récits, 4 récits courts et 11 gags)[2].
Noël Bissot meurt le à Verviers, à l'âge de 55 ans[1].
Thierry Bellefroid dans son chapitre Comment montrer la bande dessinée se sert d'une planche du Baron en page 30 de l'ouvrage L'Âge d'or de la bande dessinée belge pour illustrer son propos[11].
↑Jessica Kohn, Laurent Martin (dir.) et Jean-Paul Gabilliet (dir.), Travailler dans les Petits Mickeys : Les dessinateurs-illustrateurs en France et en Belgique de 1945 à 1968, Paris, Université Sorbonne-Nouvelle, , 880 p. (lire en ligne), p. 569
Sylvain Lesage, « Spirou, écurie d’auteurs : les éditeurs franco-belges et l’album, 1950-1990 », dans Publier la bande dessinée, Presses de l’enssib, (ISBN9782375460825, présentation en ligne), p. 18
Jessica Kohn, Dessiner des petits mickeys : Une histoire sociale de la bande dessinée en France et en Belgique (1945-1968), Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire contemporaine », , 318 p., ill. ; 24 cm (ISBN9791035107970, OCLC1331516747, présentation en ligne).