Olivier IteanuOlivier Iteanu est avocat à la Cour d'appel de Paris, président d'honneur de l'Internet Society France et a publié le premier ouvrage de droit français publié sur Internet, Internet et le droit. Il a écrit dans les années 1990 de nombreuses chroniques sur le droit appliqué aux technologies de l'information dans la presse spécialisée (PC Magazine, PC Expert). Membre de l'association Forum atena, il en préside l'atelier juridique. BiographieAvocat depuis 1988, il est l'un des pionniers du droit de l'Internet en France[1],[2]. Il a été successivement président[3] puis président d'honneur de l'ISOC France de [4] à . Il a organisé, à l'occasion de la première fête de l'Internet en 1998, le procès de l'Internet à la grande Cour d'assises de Paris. Il est chargé d'enseignement à l'université Paris XI (faculté Jean Monnet) en master 2 du droit des innovations techniques et en master 2 du droit des activités spatiales et des communications électroniques et à l'université de Paris I Sorbonne[5] dans le Master 2 de Droit des Données, des Administrations numériques et des Gouvernements Ouverts, dirigé par les professeurs William Gilles et Irène Bouhadana, où il enseigne les enjeux juridiques du cloud computing. Il a régulièrement pris des positions contre la Loi Hadopi[6]. Il est également administrateur et secrétaire général d'Eurocloud France, une organisation professionnelle française qui regroupe des acteurs du Cloud Computing et du Saas. En , il est désigné par le Conseil d’Administration de l'ICANN (société américaine qui gère dans le monde les noms de domaine et adresses Internet) dans un groupe de travail prévu aux statuts de cette société, qui a pour objectif d'étudier comment associer à la régulation en place, les intérêts du public. Ce groupe de travail a pour nom l'At Large Study Committee ou ALSC[7]. L'ALSC rendra son rapport en . Olivier Iteanu y a représenté l'Europe avec Carl Bildt. Ce rapport aboutira à la création d'une nouvelle partie prenante (Stakeholder) au sein de l'ICANN, l'At Large. En 2010, il a été désigné par l'ICANN dans un groupe de travail chargé de réfléchir et proposer des évolutions au service appelé Whois, groupe dont il a démissionné en février 2011[8]. En , il publie un essai juridique, quand le digital défie l'Etat de droit[9], où il dénonce l'action des GAFAM qui utilisent les réseaux numériques pour échapper au droit européen quand ils servent leurs clients ou leurs membres en Europe et agissent pour faire évoluer en leur faveur les concepts fondamentaux du droit[10]. Le livre analyse quatre concepts: la liberté d'expression, la vie privée, le droit d'auteur et la loi[11]. Publications
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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