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Opération 14 juillet

Opération 14 juillet
Localisation Drapeau de la Colombie Colombie
Drapeau du Brésil Brésil
Planifiée par Drapeau de la France France
Objectif Tentative de libération d'Íngrid Betancourt
Date  – 
(4 jours)
Participants

Direction générale de la Sécurité extérieure

  • 1 Hercules-C130
  • 11 militaires
  • Plusieurs diplomates
Issue Échec de la tentative de libération et protestation des autorités brésiliennes et colombiennes

L'opération , surnommée opération Villepin[1],[2],[3], est une opération militaire française menée entre le et le en Amérique du Sud pour tenter de libérer Íngrid Betancourt, otage aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis le .

Contexte

Íngrid Betancourt, femme politique franco-colombienne, est candidate à l'élection présidentielle colombienne du .

Le , alors qu'elle se rend dans l'ancienne zone démilitarisée censée avoir été libérée de la présence des FARC, elle est capturée et prise en otage aux côtés de Clara Rojas.

Déroulement de l'opération

Au début du mois de , la sœur d'Íngrid Betancourt est informée par les autorités colombiennes de sa possible libération sur la base d'un renseignement fourni par un paysan. Informé, le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, décide alors de monter une opération de libération[4],[5].

Le , un avion de transport Hercules-C130 avec à son bord 11 militaires de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), des diplomates et le chef adjoint de cabinet du ministre des Affaires étrangères français se pose alors à l'aéroport de Manaus, au Brésil. Villepin n'a informé ni les autorités brésiliennes, ni les autorités colombiennes de la présence des militaires français sur leur sol et de leurs intentions[6],[7], pas plus que le reste de l'exécutif français (le président de la République, Jacques Chirac, le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, et le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, rival de Villepin)[8].

Les autorités brésiliennes se rendent compte de la supercherie et la libération n'a finalement pas lieu. Le , l'avion transportant les agents français décolle et rentre en France[9].

Références

  1. Thomet 2008 [lire en ligne].
  2. Hubert Coudurier, Amours, ruptures et trahisons, Paris, Fayard, , 380 p. (ISBN 978-2-213-63819-5 et 978-2-213-64509-4, lire en ligne).
  3. Patrick Bèle, « L'ex-mari d'Ingrid Betancourt s'épanche », Le Figaro, .
  4. Alain Abellard, « Les dessous de l'affaire Betancourt », Le Monde, (consulté le ).
  5. Axel Gyldèn, « Cafouillages français », L'Express, (version du sur Internet Archive).
  6. « Une équipe de la DGSE a participé à la tentative de libération de Mme Betancourt », Le Monde, (consulté le ).
  7. Christophe Barbier, Michel Faure, Éric Mandonnet (d) et Christine Renaudat (d), « Récit d'un fiasco », L'Express, (version du sur Internet Archive).
  8. Thomet 2008 [lire en ligne].
  9. « Affaire Betancourt : La France tente de se justifier », Les Échos, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Information related to Opération 14 juillet

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