Parti congolais du travail
Le Parti congolais du travail (PCT) est un parti politique congolais fondé en 1969 par Marien Ngouabi. D'obédience marxiste-léniniste à l’origine, et parti unique sous le régime de la République populaire du Congo, l'idéologie communiste a été abandonnée à la chute de l'URSS, pour adopter une ligne officiellement proche du socialisme démocratique. Il est le parti unique au pouvoir à partir de 1968 sous le régime de la République populaire du Congo, dirigée successivement par Marien Ngouabi, Joachim Yhombi-Opango puis Denis Sassou-Nguesso. Il perd le pouvoir lors de la transition démocratique (passage de la République populaire du Congo communiste à la République du Congo multipartite en 1992), mais reprend les rênes du pays après avoir gagné la guerre civile du Congo-Brazzaville en 1997. Il est reconduit au pouvoir suprême par les élections de 2002, 2009, 2016, et 2021. Alice Mahoungou y siège au comité central entre 1972 et 1991[2]. Il en est de même pour Jean-François Obembé dans les années 1980. Denis Sassou-Nguesso, membre historique du PCT, est président de la République de 1979 à 1992, puis de nouveau à partir de 1997 et réélu à chaque élection depuis lors. Résultats électorauxAux élections législatives de 1973, 1979, 1984, et 1989, son statut de seul parti politique autorisé lui permet de remporter 100 % des sièges de l'Assemblée nationale. En 1992, le parti passe dans l'opposition pour la première fois de son histoire en ne remportant que 18 des 125 sièges (14 % environ) de l'Assemblée nationale, ce qui le place en troisième position des forces politiques du pays. Cette chute fait suite à l'ouverture démocratique du pays. En 1993, moins d'un an plus tard, il obtient des résultats similaires en remportant 15 des 101 sièges (15 % environ). En 2002 (en), le parti remporte 53 des 137 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 35 %, et forme une coalition gouvernementale. En 2007, le parti remporte 47 des 137 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 34 %, et forme une coalition gouvernementale. En 2012, le parti remporte 89 des 139 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 64 % (majorité absolue). En 2017, le parti remporte 90 des 151 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 60 % (majorité absolue). En 2022, le parti remporte 112 des 151 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 74 % (majorité absolue). Les femmes du partiLa section féminine du parti est particulièrement dynamique depuis l'accession au pouvoir de 8 femmes dans le gouvernement Clément Mouamba[3]. Parmi les plus présentes, on peut compter Françoise Kythouca, membre du Comité central du PCT et membre du Conseil central de l’Organisation des femmes du Congo[4]. Inès Nefer Bertille Ingani qui préside la cellule de Moungali (Brazzaville) et a représenté le parti en Chine sur invitation du Parti communiste chinois, durant lequel elle a fait un exposé concernant l'évolution de la condition de la femme au Congo[5]. Et Antoinette Kébi-Mounkala qui est présidente des femmes du parti en 2019[6] et secrétaire exécutive permanente du Conseil consultatif de la femme du Congo (OFC)[7]. En 2012, l'écrivaine Eugénie Mouayini Opou est candidate sans succès aux élections législatives à Ignié, sur la RN2[8]. Références
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