Paul HannauxPaul Hannaux
Paul Alexandre Hannaux, né le à Paris , et décédé à Paris le [1],[2], est un peintre, illustrateur et décorateur français. Les années de formationNé le [3] 3, rue des Beaux-Arts à Paris 6e[2], « dans la chambre d'Alexandre Dumas » — se plaisait-il à dire[réf. nécessaire] —, Paul Hannaux est le fils du sculpteur messin Emmanuel Hannaux (1855-1934)[4]. Il est élève de l'École des beaux-arts de Paris en 1920 à l'atelier d’Ernest Laurent (1859-1929). Prix de Rome en 1924, premier boursier de la ville de Paris pour la Casa de Velázquez en 1929, Hannaux suit le chemin habituel de la réussite. Mais, au-delà de sa formation classique, il vibre de toute sa sensibilité propre, apparenté aux artistes expressionnistes comme le confirme son admiration pour Oskar Kokoschka. Cependant, il est à la fois trop français pour oublier la mesure et trop peintre pour faire passer l'expression avant le métier. « Je trace mon sillon » aimait-il dire[réf. nécessaire] ; solitaire, sans doute, mais dans le champ de la grande tradition. Il devient membre de l'Association La Fresque en 1933, et demeure au no 174 boulevard Saint-Germain à Paris[5]. VoyagesTout en gardant des attaches avec la Lorraine — et plus particulièrement avec Metz qui conserve dans ses murs des œuvres tant du père que du fils — Paul Hannaux était parisien. Ce qui ne l’empêcha pas de se sentir d'emblée en communion avec l'Espagne. Il fit de nombreux séjours dans ce pays dont le soleil dévore la couleur pour ne plus laisser que la terre et l'ombre. Il reste de cette période de belles œuvres de tons sourds dont la pâte travaillée largement fait la solidité et l'intensité. Et puis, lentement, à travers les chocs émotionnels que lui donnaient les pays rencontrés, sa palette s'éclaircit. La couleur et la lumière vont, désormais, s'imposer. Le séjour qu'il fit en Afrique du Nord est à cet égard très important, comme il le fut pour tant d'autres et, en particulier, pour Delacroix dans la lignée duquel s'inscrit Hannaux. Les voyages en Amérique du Sud ou en Afrique noire furent à leur tour des étapes vers cet élargissement chromatique. Les éblouissantes séries de Yougoslavie, d'Italie, sont des visions singulièrement intenses et personnelles de ces sites traditionnels. Ses voyages à Salzbourg le conduisent tout naturellement à aimer et à comprendre le baroque autrichien tout vibrant d'inquiétude et de joie qui ne sauraient le laisser indifférent : ses dernières œuvres en sont un témoignage. Une vie arrêtée, une œuvre suspendueDécouvreur infatigable, Paul Hannaux rêve toujours de dépasser son horizon. Le cirque, les baladins, les musiciens sont des thèmes privilégiés, tout comme les contes de fées dont il se plut à faire vivre les histoires enchantées. Sûr de ses moyens, mais continuant à travailler et à apprendre, il était à 55 ans plein de projets : nouveaux voyages, occasions de joies et de méditation, éternels renouvellements d'une sensibilité véritable. Il se réservait pour plus tard, d'établir sa carrière en se fixant enfin à Paris. Œuvres dans les collections publiquesDans les musées à Paris, Metz, Bayonne, Madrid, La Haye, Alger, Oran, Rio de Janeiro, Cologne, Worcester, Salzbourg, Constantine, etc.
Œuvres décoratives
Illustrations
Citations
— Albert Camus (Paris, 1938)[réf. souhaitée]
— André Salmon[réf. souhaitée] Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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