Philippe MurerPhilippe Murer
Philippe Murer est un économiste, essayiste et homme politique français, né le à Lyon[1]. Ancien adhérent du Parti socialiste, il se rapproche en 2007 de Nicolas Dupont-Aignan. En 2013, il devient membre du conseil national économique et écologiste de Debout la République. Peu après, en mai 2014, il s’engage au Rassemblement bleu Marine[2],[3]. Il est présenté par le magazine Challenges comme un « économiste souverainiste » lors de sa nomination comme conseiller économique auprès du FN, en remplacement de Jean-Richard Sulzer[4]. Il est connu pour son opposition à l'euro et pour son engagement en faveur d'une transition énergétique[3]. À partir de 2022, il relaie également plusieurs éléments de désinformation sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie. BiographieParcours universitairePhilippe Murer a suivi des études d'ingénieur en mathématiques appliquées et en finance à l'École nationale supérieure d'informatique et de mathématiques appliquées. Il est par ailleurs titulaire d'une maîtrise et d'un DESS de sciences économiques (Université Lyon 2). Parcours professionnelPhilippe Murer a travaillé comme gérant d'obligations convertibles de 1993 à 2005 au CIAL, à la BNP et à Natixis. Démissionnaire en 2005, il assure des cours de finance à l'EM Lyon, l'Université Lumière-Lyon-II, la Sorbonne et réalise des missions de conseil pour des PME et des analyses macroéconomiques pour des investisseurs. Activités politiquesAvec Emmanuel Todd, Jacques Sapir, Gérard Lafay et Jean-Claude Werrenbrouck, il crée en 2011, l'association Manifeste pour un Débat sur le libre échange, qui commande à l'IFOP le premier sondage sur le libre échange en France[5] et devient la même année secrétaire général du Forum démocratique. Il est aussi secrétaire général de POMONE, une association d'économistes franco-allemand qui réclame une sortie coordonnée de l'euro en tant que monnaie unique[1],[6]. En mai 2014, il rejoint le Rassemblement bleu Marine[7], où Marine Le Pen lui confie l'animation d'un nouveau collectif sur la transition énergétique et les relances économiques appelé « Nouvelle Écologie »[2],[3],[8]. Il quitte officiellement le parti en septembre 2017, après l’élection présidentielle, à la suite de Sophie Montel et Florian Philippot, regrettant comme eux que le parti frontiste renonce à une ligne résolument souverainiste prônant la sortie de l’euro et de l’Union européenne[9],[10],[11]. Prises de positionsEn mars 2022, il relaie un extrait vidéo de l'ancien président ukrainien Petro Porochenko datant de 2014, qui accréditerait selon lui les accusations russes de génocide à l'encontre des populations russophones du Donbass. L'extrait est en réalité détourné de son contexte, Porochenko ne prononçant pas une menace mais un constat de la situation et des perspectives militaires[12]. Fin mars 2022, lors de la découverte du massacre de Boutcha, il met en doute l'implication de l'armée russe, qui a occupé la ville pendant près d'un mois avant sa retraite, dans le meurtre de plusieurs centaines de civils ukrainiens. Philippe Murer rapproche les faits de l'affaire des charniers de Timișoara[13] et fait preuve, selon Libération, de relativisme[14]. Publications
Notes et références
Liens externes
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