Pierre-Adhémar Marquant est né le 3 avril 1827 à Caurel. Il est le fils de Jean Marquant, cultivateur, et de Virginie Cugnet[1]. Il est élève de Levasseur et de Boulangé[2]. Il est également l'élève d'Edmond Durieux et s'établit à son compte à Reims en 1862[3]. Il épouse Marie Vogel (1830-1920), fille de menuisier, le 15 septembre 1851 à Châlons-en-Champagne[4],[5].
Il signe ses œuvres "Marquant" ou "Marquant-Vogel". Il a été membre de la commission archéologique de Reims. En 1861, il reçoit une médaille d'or de grand module à l'exposition industrielle et artistique de Châlons-sur-Marne[6]. En 1865, l'Académie de Reims lui décerne une médaille d'argent de 1ere classe pour ses travaux de peinture, vitraux et décor[7]. A Londres, il reçoit la grande médaille commémorative des expositions[8],[6]. En 1876, le jury de l’exposition de Reims lui décerne une médaille d'or[6]. En 1878, il présente des vitraux à l'Exposition Universelle de 1878[9].
Pierre-Auguste Dérodé, musée des Beaux-Arts de Reims[20].
Verrières
Église Saint-Nicolas à Auvillers-les-Forges : Verrière à personnages (baie 1) : Immaculée Conception[21].
Église Saint-Aignan à Saint-Aignan : Ensemble de 4 verrières à personnages (baies 1, 2, 3, 4) et d'une rose figurée (baie 0) : Sacré-Cœur ; Vierge ; saint Joseph ; saint Aignan ; saint Eloi[22].
Église Saint-Pierre à Villers-Semeuse : Ensemble de 14 verrières à personnages et verrières décoratives (baies 0 à 12 ; baie occidentale) : Bon Pasteur ; saint Joseph, saint Nicolas ; saint Hubert, saint Eloi[23].
Église Sainte-Geneviève à Reims : Ensemble de 7 verrières des chapelles latérales, du bras sud du transept et première travée de la nef (baies no 3, 9, 11, 13, 25 et 26)[24].