Pierre BoncennePierre Boncenne
Pierre Boncenne, né le [1], est un journaliste et écrivain français. Il est rédacteur en chef de la revue Lire pendant plusieurs années et collaborateur de Bernard Pivot pour l'émission Apostrophes. À partir de 1992, il publie plusieurs ouvrages dont Pour Jean-François Revel qui reçoit le prix de l'essai Renaudot. BiographieRédacteur en chef du magazine Lire pendant de nombreuses années et collaborateur de Bernard Pivot pour son émission Apostrophes[2] puis Bouillon de culture, Pierre Boncenne a publié depuis 1992 plusieurs ouvrages sur la société française à caractère souvent pamphlétaire. En 2006, il reçoit le prix de l'essai Renaudot avec Pour Jean-François Revel : un homme libre, dans lequel il retrace la vie de cet écrivain et philosophe, mort la même année. Proche de Simon Leys[3], il consacre deux ouvrages à celui-ci en 2015. Pierre Boncenne est le père de l'écrivaine Colombe Boncenne[4]. Accueil critiquePour Philippe Lançon, Le Parapluie de Simon Leys, publié en 2015, « permet de vivre ou revivre un demi-siècle de déroute intellectuelle française et de cynisme politique international à travers ce miroir aux alouettes que fut – et demeure – la Chine »[3]. Bernard Pivot considère que Pierre Boncenne est le plus à même de présenter la vie et les combats de Simon Leys. Son ouvrage est d'une « écriture élégante et précise, souvent mordante, par son courage », dans le prolongement des œuvres de Simon Leys[5]. Pour le prix Nobel Mario Vargas Llosa, cet « ouvrage fascinant expose les attaques honteuses dont fut l'objet Simon Leys pour avoir osé aller à contre-courant et défié la mode idéologique régnant dans une bonne partie de l'Occident. (...) Le livre de Pierre Boncenne aide à comprendre pourquoi la vie intellectuelle de notre temps s'est appauvrie, de plus en plus en marge du reste de la société, (...) expulsée de cette histoire à laquelle elle avait recouru dans le passé pour justifier des aliénations délirantes, comme cette fascination pour la Révolution culturelle »[6]. Le journaliste Pierre Haski considère que l'ouvrage est une « lecture recommandée à tout esprit éclairé »[7]. Pour le Times Literary Supplement, ce livre permet de voir "comment dans les années 1960 et 1970, une nation qui se considérait elle-même comme la plus sophistiquée du monde s'est laissé fasciner par le plus grand meurtrier de masse de l'histoire"[8]. Récompenses
Œuvre
Notes et références
Liens externes
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