En 1826, le sieur Brack est autorisé à former sur son terrain et sur celui que la ville lui concède à titre d'échange, conformément à la délibération du Conseil municipal du , une rue de 12 mètres de largeur, depuis la rue Laval (actuelle rue Victor-Massé) jusqu'à la barrière Montmartre[1], et une place demi-circulaire au-devant de cette barrière[2]. En 1864, cette place, nommée « place de la Barrière-Montmartre », est renommée « place Pigalle[3],[4] ».
Le le général Clément Thomas ayant appris que le général Lecomte avait été saisi par les insurgés, il se mit à sa recherche. C'est ainsi qu'il arriva vers 17 h sur la place Pigalle, habillé en bourgeois. L'un des fédérés l'ayant reconnu à sa grande barbe blanche, il fut emmené vers la rue des Rosiers.
No 7, faisant l'angle avec la rue Frochot : emplacement du café du Le Rat mort, qui était ouvert toute la nuit à la fin du XIXe siècle, aux murs couverts de fresques signées Joseph Faverot (actuellement une agence bancaire)[6].
No 9 : ancien emplacement du Café de la Nouvelle Athènes. Le photographe Paul Sescau (1858-1926) ouvre au-dessus son second atelier en 1896 pour être au plus près de sa clientèle d'artistes. Le Café de la Nouvelle Athènes devient Le Sphynx dans les années 1920-1940, un lieu de strip tease, puis le New Moon, accueillant dans les années 1970-1980 des groupes de rock. L'ensemble du bâtiment originel a brûlé en 2004 et a été détruit. Ce lieu, qui était la propriété depuis plus de trente ans de la sulfureuse[réf. nécessaire]Hélène Martini, a fait l'objet d'une sérieuse étude dans l'ouvrage, paru fin 2017 au Seuil, de David Dufresne, écrivain et ancien journaliste, notamment à Libération. Le cabaret et l'ouvrage sont le sujet d'une émission culturelle (en libre téléchargement)[7] en et le (France Culture).
No 11 : le Folies Pigalle, ancien théâtre à l'italienne, puis cabaret et enfin salle de cinéma, devenu une discothèque en 1991.
Attribué à Eugène Galien-Laloue, Place Pigalle (vers 1910), localisation inconnue.
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Ordonnance du 27 septembre 1826 », p. 85.
↑« Arrêté du 30 décembre 1864 », Ibid., p. 356-359 [lire en ligne].