Le président est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Chef du gouvernement[1], il nomme le gouvernement, composé du Premier ministre et des ministres, qui conseille et assiste le président devant qui il est responsable.
Le , le président de la République, a nommé Abdoulkader Kamil Mohamed Premier ministre de la république de Djibouti. Le lendemain, il a proclamé la composition du gouvernement[2].
Ministre de la Défense, chargé des relations avec le Parlement
Ali Hassan Bahdon
Ministre de l'Équipement et des transports
Mohamed Abdoulkader Moussa Helem
Ministre de la Santé
Djama Elmi Okieh
Ministre de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle
Moustapha Mohamed Mahamoud
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche
Nabil Mohamed Ahmed
Ministre de la Communication, chargé des postes et des télécommunications
Abdi Youssouf Sougueh
Ministre de l'Agriculture, de l'eau, de la pêche, de l'élevage et des ressources halieutiques
Mohamed Ahmed Awa
Ministre des Affaires musulmanes, de la culture, et des biens wakfs
Moumin Hassan Barreh
Ministre de l'Énergie, chargé des ressources naturelles
Dr. Yacin Houssein Bouh
Ministre du Travail chargé de la réforme de l'administration
Hassan Idriss Samrieh
Ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'environnement
Moussa Mohamed Ahmed
Ministre de la Femme et de la famille
Moumina Houmed Hassan
Ministre délégué auprès du ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'environnement, chargé du logement
Amina Abdi Aden
Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des finances chargé du commerce, des PME, de l'artisanat, du tourisme et de la formalisation
Hassan Houmed Ibrahim
Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la décentralisation
Hamadou Mohamed Aramis
Secrétaire d'État chargé des Affaires sociales
Mouna Osman Aden
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux sports
Hassan Mohamed Kamil
En 2016, le gouvernement comprend trois femmes.
Pouvoir législatif
L'Assemblée nationale comprend 65 membres, élus pour cinq ans au scrutin proportionnel de liste dans cinq circonscriptions plurinominales de 3 à 35 sièges en fonction de leur population[3].
Pouvoir judiciaire
Le pouvoir judiciaire est contrôlé par la Cour suprême et le Conseil constitutionnel dont les juges sont nommés par le président.
En 2005, plusieurs partis s'unissent en vue de l’élection présidentielle pour former deux grands blocs politiques :
Union pour la majorité présidentielle (UMP), composée du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP), du Parti populaire social-démocrate (PPSD), du Parti national démocratique (PND) et du Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (FRUD).
Union pour l'alternance démocratique (UAD), composée de l'Alliance républicaine pour le développement (ARD), du Mouvement pour le renouveau démocratique (MRD) et de l'Union pour la démocratie et la justice (UDJ).
En 2013, deux coalitions concourent au suffrage des électeurs lors des élections législatives :
à nouveau l'Union pour la majorité présidentielle (UMP), sans le PND;
et l'Union pour le salut national (USN), composée du Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRD), du Mouvement pour la démocratie et la liberté (Model), de l'Alliance républicaine pour le développement (ARD), de l'Union pour la démocratie et la justice (UDJ), du Parti national démocratique (PND), du Parti djiboutien pour le développement (PDD) et du Rassemblement pour l'action de développement et la démocratie (RADD). Le Centre des démocrates unifiés (CDU), qui s'est présenté seul, a ensuite rejoint l'USN.
Malgré la présence de partis alternatifs au camp présidentiel et à l'existence de coalitions, le pays n'a connu aucune alternance politique depuis son indépendance. L'essentiel du pouvoir est détenu par une même famille : l'actuel président, Ismaïl Omar Guelleh, est le neveu de son prédécesseur, Hassan Gouled Aptidon.