Presses universitaires de France
Les Presses universitaires de France (PUF) sont une maison d'édition fondée en 1921 par un collège de professeurs. L'entreprise est spécialisée dans la publication de revues scientifiques et de manuels universitaires. En 2016, la société fusionne avec les éditions Belin au sein de l'entité Humensis. HistoriqueLe est créée une société coopérative, les Presses universitaires de France (PUF) par cinq professeurs, à savoir Pierre-Marcel Lévi dit Pierre-Marcel, Edmond Schneider, Maurice Caullery, Charles Marie, Ferdinand Gros et Xavier Léon. Les deux premiers membres sont nommés directeurs. Le plus gros actionnaire est la Banque des coopératives[1]. En , une librairie est ouverte au 49 boulevard Saint-Michel à Paris : en juillet, sort le premier livre de la marque PUF[1]. Entre 1926 et 1928, les PUF entrent au capital de Leroux et de Rieder, puis rachètent l'imprimerie de François Launay à Vendôme[1]. Entre 1934 et , sous l'impulsion de Paul Angoulvent et à la suite de la faillite du principal actionnaire, la Banque des coopératives, et plus précisément le , les PUF fusionnent avec trois éditeurs : Félix Alcan associé à son neveu René Lisbonne (principalement spécialiste de philosophie), Leroux (éditeur d'histoire) et Rieder (littérature générale). Ces quatre entités sont à l'origine du logo « Quadrige » qu'arborent les publications des PUF à partir de cette époque[2]. Ce logo sera aussi l'origine du nom de la collection de philosophie Quadrige à partir de 1981. Paul Angoulvent exerce la présidence de la nouvelle maison d'édition d'alors, jusqu'à la mise en place en 1968 d'un directoire et d'un Conseil de surveillance dont il prend la présidence. Son fils, Pierre, lui succède, comme président du directoire, et exerce cette fonction jusqu'en 1994, date à laquelle Michel Prigent lui succède[3] jusqu'à sa mort en 2011[4]. Il est suivi d'Alain Morvan puis de Monique Labrune en 2012. Les PUF ont connu une très importante restructuration en 2000 avec le changement de l'ancien statut de coopérative en société anonyme[5], la cession de leur librairie[5], place de la Sorbonne, et l'ouverture à l'apport des nouveaux capitaux (55,5 % pour la société civile Libris composée notamment des principaux auteurs, directeurs de collections, revues et dictionnaires, fondée par Michel Prigent, 16,4 % pour la GMF, 15,1 % pour le groupe Flammarion, 8,1 % pour le groupe MAAF, 4,5 % pour la Fondation Martin Bodmer, 0,4 % pour les anciens coopérateurs)[réf. nécessaire]. En 2010, les PUF font l'objet d'un nouvel apport de capitaux de la part des sociétés composant Covéa, une SGAM regroupant la MAAF, MMA, et la GMF, via le fonds de dotation Thôt, dans le cadre de la politique d'économie sociale de ce groupe[6]. Après un net retour à la rentabilité, les PUF se retrouvent de nouveau en difficulté à la suite du décès de leur Président, Michel Prigent. En 2014, le groupe de réassurance Scor prend une participation majoritaire au capital des PUF, par le biais d'une augmentation du capital. La gouvernance passe du régime « directoire et conseil de surveillance », à un « conseil d'administration », avec dissociation des fonctions de président (Jean-Claude Seys) et de directeur général (Frédéric Mériot)[7]. La collection encyclopédique « Que sais-je ? » a longtemps été l'un des fleurons de cet éditeur. Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, l'idée était de traiter le plus grand nombre de sujets sous un format simple (format de poche, 128 pages, imprimé uniquement en noir et blanc) et à un prix réduit. Cette collection rencontre un immense succès avec, au début du XXIe siècle, environ 3 800 titres disponibles, 200 millions d'exemplaires vendus et des traductions dans 43 langues. Cette dernière deviendra une marque à part entière à la création de Humensis. La constitution au d'un groupe de presse Humensis avec les Éditions Belin, qui a le même actionnaire Scor, est actée[8]. Il devrait être le 12e éditeur français avec 30 millions d'euros de chiffre d'affaires et 180 employés[9]. Le , la société est dissoute à la suite de la fusion avec Humensis[10]. Collections
Collections disparuesEn 1984, les PUF « reviennent à une tradition qu'elles avaient depuis longtemps délaissée : la publication de romans. Elles créent la collection « Écrits », dirigée par Béatrice Didier, qui se donne pour but de publier « des textes inédits, de fiction, mais aussi de témoignages ou d'autobiographies »[11]. RevuesDroit, science politique et relations internationales
Économie, finance et fiscalitéEsthétiqueHistoire, géographie et arts
Lettres et linguistique
Philosophie
Psychologie et psychanalyse
Sociologie, ethnologie, démographie et sciences de l'éducation
Revues aujourd'hui disparues
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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