Prise de Pontorson (1799)Prise de Pontorson
Vue en 2011 de l'église Notre-Dame de Pontorson.
Batailles Chouannerie en Ille-et-Vilaine
Première Chouannerie (1794-1795)
Deuxième Chouannerie (1795-1796)
Troisième Chouannerie (1799-1800)
La prise de Pontorson se déroule le pendant la Chouannerie. DéroulementLe [2],[3],[1], à trois heures du matin[1], une troupe de 140[3],[2] à 250[1] chouans commandés par Joseph Picot de Limoëlan[2], commandant de la division de Fougères, entre dans la ville de Pontorson[2],[3],[1]. La garnison, composée de la gendarmerie, de la garde nationale et des hommes de la colonne mobile[1], n'oppose aucune résistance[2],[3],[1]. Un seul des habitants, Hédou, pharmacien et agent municipal, tente de résister[2],[3]. Il devait mener le jour même les conscrits de Pontorson à Saint-Lô[2],[3]. Alors que les chouans se portent à sa pharmacie, il les accueille de deux coups de fusil, qui leur tue un homme et en blesse un autre[2],[3]. Il franchit ensuite une porte dérobée et parvient à s'enfuir à travers champs[2],[3]. En représailles, les chouans saccagent et pillent sa demeure[2],[3]. Craignant que les coups de fusil n'avertissent les cantonnements voisins, les chouans se retirent en emmenant avec eux les jeunes conscrits[2],[3]. Les gendarmes, gardes nationaux et hommes de la colonne mobile sont quant à eux désarmés, puis laissés libres[2],[3],[1]. À 6 heures, après avoir saisi 112 fusils, les chouans quittent la ville et se retirent du côté d'Antrain sans être inquiétés[1]. Notes et références
Bibliographie
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