PteridophytaPteridophyta
Fougères.
Sous-divisions de rang inférieur
Les Ptéridophytes sont des plantes vasculaires (présentant xylème et phloème) ne produisant ni fleurs ni graines. Ce sont donc des cryptogames vasculaires. Le groupe des Ptéridophytes est très étendu et a été introduit en systématique en tant que division des Pteridophyta (parfois sous-division des Pteridophytina) dans le règne végétal (Plantae), au début de la phylogénie phénétique (par comparaison d'un nombre limité d’analogies de caractères morphologiques) dès le XIXe siècle, pour distinguer, parmi les cormophytes, les espèces dites plus « archaïques » de l’autre groupement encore plus important des cormophytes dites « évoluées », alors nommées anthophytes (ce deuxième groupement des plantes à graines comprenait les deux groupes des Gymnospermes et des Angiospermes distingués depuis l’Antiquité). Le groupe des Pteridophyta est paraphylétique : il regroupe dans un même taxon les Lycopodiopsida et les Polypodiopsida, alors que phylogénétiquement, au sein des Tracheophyta (les plantes vasculaires), les Polypodiopsida sont plus proches des Spermatophyta (les plantes à graines) que des Lycopodiopsida. Particularités écologiquesAu vu des connaissances disponibles, dans leurs habitats, ce groupe taxonomique semble être caractérisé par quelques caractéristiques inhabituelles dans le monde du vivant :
OrganisationClassificationLa division des Ptéridophytes (Pteridophyta) comprend classiquement quatre sous-divisions de plantes actuelles :
Elle comporte aussi les Rhyniophyta plus anciennes, et parfois les Progymnospermes et les Ptéridospermes (Pteridospermatophyta), considérées comme intermédiaires avec les Spermatophytes réunissant Gymnospermes et Angiospermes. Toutefois, la définition de ce taxon classique ne s'appuyait pas sur les méthodes génétiques actuelles, mais uniquement sur les caractères morphobiologiques. La cladistique phylogénétique moderne (basée sur les génotypes) a profondément remanié ce groupement traditionnel. Les ptéridophytes ne forment pas un taxon monophylétique, mais un grade évolutif à la base des polysporangiophytes (Polysporangiophyta). À un premier stade, les rhyniophytes sont paraphylétiques. Viennent ensuite les deux groupes-frères des Lycopodiophytes et des Euphyllophytes (Euphyllophyta). Celles-ci comportent d'une part les Monilophytes (Moniliformopsida ou Monilophyta), c'est-à-dire les autres ptéridophytes actuelles, et d'autre part les spermatophytes ou lignophytes, à la base desquelles se trouvent les taxons paraphylétiques des Progymnospermes et des ptéridospermes. Parmi les monilophytes, les psilophytes sont le groupe-frère des ophioglossophytes (Ophioglossophyta ou Ophioglossopsida) exclues des filicophytes ; les autres ptéridophytes se divisent à leur tour entre les Équisétophytes et les Filicophytes ; dans ce dernier groupe, la place des Marattiales reste sujette à débat. Quant aux deux derniers groupes fossiles à la base des Spermatophytes, ils sont paraphylétiques et plus proches des gymnospermes et angiospermes que des ptéridophytes. Classification PPGPubliée en 2016, la classification « PPG I » est la première version de la classification phylogénétique des Ptéridophytes par le Pteridophyte Phylogeny Group. Sur le modèle de l'Angiosperm Phylogeny Group qui publie la Classification APG pour les Angiospermes, près d'une centaine de spécialistes ont contribué à résumer les travaux les plus récents, pour servir de base de travail à l'établissement de la taxonomie des plantes vasculaires qui se reproduisent sans l'aide de graines[2],[3]. PhylogéniePhylogénie des Ptéridophytes actuelles d'après le Pteridophyte Phylogeny Group (2016)[3] :
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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