Ce quai recouvre une ancienne rue qui porta le nom « rue de l'Orberie » ou de « rue de l'Herberie ». Elle est ensuite appelée « rue du Marché-Neuf[3] ».
En 1769, des lettres-patentes rédigées par Louis XV prescrivent la destruction des maisons situées sur le pont Saint-Michel et sur les bords de Seine du côté du Marché-Neuf. L'opération n'est cependant pas réalisée[3]. En 1807, un décret prévoit à nouveau la démolition des immeubles[4]. L'opération est réalisée en 1808[3].
En 1851, le prolongement du quai jusqu'à la rue de la Cité est déclaré d'utilité publique[7]. Dans les années 1860, l'ensemble des maisons de la rue est rasé pour permettre la construction des bâtiments de la préfecture de police de Paris[8].
Nos 4, 6 et 8 : groupes de bâtiments privés. L’immeuble du numéro 8 comporte une autre entrée au 15, boulevard du Palais ; on y trouve la brasserie Au soleil d’or.
Du côté impair, à l’extrémité du quai du Marché-Neuf, le trottoir s’élargit d’une plateforme permettant d’accéder à un escalier descendant vers les berges de la Seine ; cette plateforme surmonte une porte sur l’eau murée (cette porte est dotée d’un numéro « 30 » incongru).
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 7 juillet 1807 », p. 53.
↑Adolphe Alphand, op. cit., « Décret du 15 décembre 1851 », p. 260.
↑Frères Avril, Plan d'expropriation pour la construction de la préfecture de police et du marché aux fleurs, Paris, imp. Lemercier, 1860 [lire en ligne].