Raúl Grijalva
Raúl Grijalva, né le à Tucson, est un homme politique américain, représentant démocrate de l'Arizona à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2003. BiographieJeunesse et débuts en politiqueRaúl Grijalva est originaire de Tucson. Il fait partie du conseil des écoles de la ville de 1974 à 1986. En 1986, il obtient son bachelor of arts de l'université de l'Arizona. Il est élu ensuite au sein du conseil du comté de Pima de 1989 à 2002[2]. Représentant des États-UnisEn 2002, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 7e district de l'Arizona, nouvellement créé. Le district est majoritairement hispanique[3],[4] et comprend l'ouest de Tucson et le sud-ouest de l'État[5]. Raúl Grijalva remporte la primaire démocrate avec 40,8 % des voix face à sept autres candidats[6],[7]. Il est élu représentant avec 59 % des suffrages. Il est réélu entre 2004 et 2008 avec des scores compris entre 61 et 64 %[7],[8]. En 2010, après l'adoption d'une loi controversée sur l'immigration (Arizona SB 1070), Raúl Grijalva est critiqué pour soutenir les appels au boycott contre son propre État[9]. Le boycott de l'Arizona conduit en effet à l'annulation de nombreuses conventions et voyages dans l'État, se traduisant par des pertes de revenus de plusieurs centaines de millions de dollars[4]. Bien que sa circonscription soit favorable aux démocrates, les sondages donnent des résultats serrés à l'approche du scutin de [3],[4],[5]. Le démocrate remporte finalement l'élection avec 50,2 % des voix face à la républicaine Ruth McClung (44,2 %)[8]. Avant les élections de 2012, son district est redécoupé et devient le 3e district. Pour la première fois depuis son élection en 2002, il a des adversaires lors de la primaire démocrate[9]. Il arrive en tête de la primaire avec environ deux tiers des suffrages[9] puis est réélu avec 58,4 % des suffrages en [8]. Il est par la suite réélu avec 55,7 % des voix en 2014[8], 98,6 % en 2016, 63,9 % en 2018 et 64,6 % en 2020[7]. À partir de 2014, Raúl Grijalva devient le démocrate le plus important au sein de la commission des Ressources naturelles de la Chambre des représentants. À ce titre, il s'oppose souvent au secrétaire à l'Intérieur de Donald Trump, Ryan Zinke. Grijalva demande ainsi la démission du secrétaire dans une tribune de USA Today. Zinke renvoie alors le représentant à ses propres problèmes d'éthique, faisant notamment allusion aux 48 000 dollars versés à une ancienne collaboratrice de Grijalva, qui l'accusait d'avoir créé un environnement de travail toxique en raison de son alcoolisme (Grijalva reconnaît avoir eu des problèmes avec l'acool). Après enquête, la commission d'éthique de la Chambre estime cependant que ce versement n'avait rien d'irrégulier. En 2019, Raúl Grijalva prend la présidence de la commission après la victoire du Parti démocrate aux élections de 2018[10]. Il remporte un onzième mandat lors des élections de 2024[11]. Quelques semaines avant le scrutin, il annonce que cette élection sera sa dernière et qu'il ne sera pas de nouveau candidat en 2026[12]. Positions politiquesRaúl Grijalva fait partie de l'aile gauche du Parti démocrate américain. Pendant dix ans, il copréside le groupe progressiste de la Chambre des représentants (en anglais : Congressional Progressive Caucus)[13]. Lors des primaires présidentielles démocrates de 2016, il est le premier membre du Congrès à soutenir Bernie Sanders[14]. Quatre ans plus tard, il soutient la candidature d'Elizabeth Warren[15]. En juillet 2024, il est le deuxième membre démocrate du Congrès à appeler le président Joe Biden à se retirer de l'élection présidentielle après son débat contre Donald Trump[16]. Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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