Rachel Martel est née le 12 mars 1939 dans la ville de La Tuque[1]. Elle est initiée au piano dès l’âge de 5 ans[2] chez les Sœurs de L’Assomption dans sa ville natale où elle étudie pendant douze ans[3].
En 1953[1], elle entame des études spécialisées en piano à l'École supérieure de musique de Nicolet[2] et ensuite, en 1956, elle est admise au Conservatoire de Musique de Québec dans la classe de Guy Bourassa[1]. Seulement un an plus tard, elle remporte le grand prix au Concours Rotary à Québec. « Mlle Martel a triomphé de neufs autres concurrents, tous des premiers prix de 1954-55-56 »[4]. En 1959, elle gagne le premier prix de piano au Conservatoire de musique de Québec[2] et, la même année, elle gagne aussi le Prix d'Europe[5]. Peu après, en 1961, Rachel Martel reçoit une bourse du Conseil des Arts du Canada, ce qui lui permet de poursuivre ses études à Paris, en Allemagne et en Suisse sous la direction de plusieurs grands maîtres[6], notamment Yvonne Loriod-Messiaen[7]. En 1962, elle est à nouveau boursière du Conseil de Arts du Canada[8]. Cette deuxième bourse lui aide à parfaire ses études en Europe durant quatre ans et lui permet également de participer à des concours musicaux internationaux[8]. « Rachel Martel a joué à plusieurs reprises en récital ou avec orchestre à Karlsruhe; en deux occasions, elle a été invitée à jouer pour les auditeurs de la radio allemande. »[9] D'autre part, elle détient un diplôme de l'Hochschule für Musik Karlsruhe en Allemagne[1]. Plus tard, en 1968, elle va aussi suivre des cours de clavecin avec Robert Veyron-Lacroix à Nice[1].
Rachel Martel s'est produite à plusieurs reprises à la radio et à la télévision de la Société Radio-Canada[12]. Elle a fait partie de plusieurs jurys et a participé à plusieurs enregistrements de disques en tant qu'accompagnatrice[10]. En 1997, elle est la première pianiste professionnelle québécoise à enregistrer sur un CD en tant que soliste. Son disque, intitulé Musique Magique II, est constitué d'un mélange de grands classiques. Lors de la présentation de son CD, Rachel Martel affirme ː « J'ai choisi un répertoire facile d'accès pour que les gens soient surpris de découvrir à quel point la musique classique peut très bien s'écouter. »[13]. La pianiste a également participé à la production cinématographique Et que la musique continue…Frédéric Chopin sur toile et au piano qui illustre la vie de Chopin sur des toiles, qu'elle présente en 2011 dans sa ville natale[14].
Concerts-Croissant avec Francine-Michelle Rousseau et Hugues St-Gelais (1990), avec Stefan Kluftinger (1990), avec Aziz Amrane (1994), avec Zbigniew Borowick (1996)
Les classiques de l'Anglicane avec Hélène Lacasse (1991)[22]