Reconstruction après la Seconde Guerre mondialeLa Seconde Guerre mondiale laisse l'Europe, la Russie et le Japon dévastés. En France, la reconstruction durera généralement environ dix ans, mais atteindra vingt ans dans la Manche[1]. Elle sera suivie d'un développement intensif des villes qui prendra fin en 1975 avec le premier choc pétrolier. En 1945, de nombreuses infrastructures sont en grande partie détruites, en particulier en France et en Allemagne. L’industrie, orientée vers la production de guerre, doit être réorganisée et modernisée. Les pays d’Europe doivent rattraper le retard de développement économique qu’ils ont accumulé vis-à-vis des États-Unis. De nombreuses villes ont été lourdement touchées, en Allemagne par les bombardements alliés et, en France, à la suite des bombardements allemands de 1940 et des bombardements alliés de 1944. En particulier, les villes d'Amiens, Beauvais, Brest (voir Reconstruction de Brest), Caen (voir Reconstruction de Caen), Caudebec-en-Caux, Dunkerque, Évreux, du Havre (voir Centre-ville reconstruit du Havre), Lisieux, Lorient, Neufchâtel-en-Bray, Saint-Dié, Saint-Lô, Saint-Malo, Saint-Nazaire, Royan, Rouen, Valenciennes, Vire … ont été particulièrement touchées. La crise du logement est forte. FranceLa reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale est l'ensemble des initiatives visant à résoudre la crise du logement en réparant les conséquences désastreuses de la Seconde Guerre mondiale en France, sur le plan urbanistique et architectural. Cette politique qui dure une dizaine d'années, comprend à la fois la construction de grands ensembles de logements sociaux, sous forme d'immeubles collectifs, et des aides à l'accession à la propriété, souvent sous forme de pavillons individuels. Dès le milieu des années 1950, le « baby-boom » et l'exode rural conduisent à la construction massive de grands ensembles, de maisons individuelles bon marché (c'est en se basant sur ce modèle que naissent le mouvement coopératif des Castors en 1945, les marques Maisons Phénix en 1946, Maison Familiale en 1949 et Maisons France Confort en 1958)[2] et à une « rénovation urbaine » (destruction du tissu ancien) qui affecte toutes les villes moyennes ou grandes, jusqu'au milieu des années 1970.Allemagne
La reconstruction en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale est l'ensemble des initiatives visant à effacer les conséquences désastreuses de la guerre en Allemagne, en particulier sur les plans architectural et urbanistique. Durant la Seconde Guerre mondiale, surtout à partir de 1942, le Troisième Reich subit une intense guerre aérienne (Bombenkrieg). Jusqu'en , 1 350 000 tonnes de bombes furent lancée sur le pays lors des bombardements stratégiques des alliés, soit, si l'on retranche l'acier, 450 000 tonnes d'explosifs, ce qui représente l'équivalent en puissance de 25 bombardements nucléaires sur Hiroshima. Les grandes villes allemandes furent des objectifs principaux de ces bombardements, qui utilisaient aussi des bombes incendiaires destinées à provoquer des incendies massifs en zone urbaine. Les tempêtes de feu qui en résultèrent furent particulièrement énormes et violentes à Dresde et à Hambourg. JaponRussieFilmographiePlusieurs films abordent ces thèmes liés aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale entre autres avec le thème du logement en France dans Mon Oncle de Jacques Tati en 1958 et politique au Japon en 1960 avec le film Nuit et Brouillard au Japon à la suite du traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon et signé la même année. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
Bibliographie
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