Elle part de la place de Costa-Rica. À son autre extrémité, elle se divise en deux parties, contournant une petite butte supportant un monument en l'honneur de Benjamin Franklin, pour aboutir à la place José-Marti qui se confond avec l'amorce de l'avenue Paul-Doumer.
Le quartier est desservi par la ligne 6 aux stations Passy et Trocadéro et par la ligne 9 à la seule station Trocadéro.
Initialement, cette voie est indiquée en 1730 à l'état de chemin.
Sa transformation en rue, projetée en 1787, est effectuée en 1788 sur la propriété du couvent des Minimes de Chaillot, sous le nom de « rue Neuve-des-Minimes ».
No 12 : lycée Saint-Louis-de-Gonzague, établissement privé jésuite sous contrat, communément appelé « Franklin » en référence au nom de la rue.
No 17 (au croisement avec la rue Scheffer) : immeuble de rapport construit de 1929 à 1930 par l'architecte Marcel Hennequet[3] ; édifice réalisé en béton armé ; façade composée de bow-windows bombés et par un revêtement en granito ocre, alternant des lignes de faïence blanche ; revêtement dû à l'entreprise Gentil & Bourdet ; les ferronneries sont l'œuvre de Raymond Subes.
No 18 : dans une modeste maison avec jardin depuis détruite vécut l'historien et pamphlétaire Joseph Michaud de 1832 jusqu'à son décès en 1839. Chateaubriand assista à ses funérailles au cimetière de Passy[2].
No 25 : immeuble construit par l'architecte Pierre Humbert en 1904, signé.
No 25 bis : immeuble de rapport à structure en béton armé (1903) construit par les frères Auguste Perret et Gustave Perret, qui annonce la transition vers l'Art déco. Ce bâtiment a été inscrit monument historique en 1966[4].
No 31 : l'aviateur Robert Grandseigne (1885-1961), qui a, le premier, survolé Paris de nuit en 1911, a vécu à cette adresse de nombreuses décennies.
No 39 : dans cet immeuble à façade arrondie, occupant l'angle de la rue Franklin et de l'avenue Paul-Doumer, a résidé jusqu'à son décès l'actrice Jacqueline Maillan ainsi que le coiffeur Antoine Cierplikowski, dont l'épouse née Berthe Astier est, en 1935, la commanditaire du bâtiment, de 1937 à son retour en Pologne en 1973.
Dans les années 1860, la famille Morisot, dont Berthe (1841-1895), habita dans la rue.