Rue de l'Estrapade
La rue de l’Estrapade est une voie du 5e arrondissement de Paris. Situation et accèsSituée à la jonction des quartiers du Val-de-Grâce et de la Sorbonne la rue de l'Estrapade débute place de l'Estrapade et se termine rue Thouin. Origine du nomElle doit son nom au supplice de l'estrapade infligé aux soldats déserteurs et qui consistait à leur lier les mains dans le dos, les hisser en haut d'un poteau et les lâcher. À Paris, la place de l'Estrapade voisine était le lieu où était appliquée la peine, notamment à de nombreux protestants lors des guerres de Religion (1562-1598)[1]. HistoriqueCette rue qui suit le tracé historique de l'enceinte de Philippe Auguste conserve de nombreux bâtiments construits aux XVIe et XVIIe siècles, aux façades souvent rénovées depuis l'époque des grands travaux de Haussmann à partir de 1855. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue et les artsLa rue de l'Estrapade est décrite par Honoré de Balzac dans La Peau de chagrin (1831)[6], et Jean Cocteau y situe une grande partie de l'action de son roman Le Grand Écart (1923). La rue a également donné son nom au film de Jacques Becker Rue de l'Estrapade (1953). Notes et références
|