Saison cyclonique 2024-2025 dans l'océan Indien sud-ouest
La saison cyclonique 2024-2025 dans l'océan Indien sud-ouest s'étend officiellement du au , à l'exception de Maurice et des Seychelles, dont la saison se termine le [1]. Ces dates délimitent traditionnellement la période de l'année durant laquelle la plupart des cyclones tropicaux et subtropicaux se forment dans le bassin qui est à l'ouest de 90 ° E et au sud de l'équateur. La formation de cyclones dans ce bassin est surveillée par le Centre météorologique régional spécialisé cyclones de La Réunion. Les deux premiers systèmes, la dépression tropicale 01 et la tempête tropicale Ancha, se sont formés bien avant le début officiel de la saison, soit en août et septembre mais n'ont affecté personne. En novembre, la tempête tropicale Bheki est devenue le premier cyclone tropical intense de la saison, laissant de fortes pluies sur les îles Mascareignes après être redescendue au niveau de tempête tropicale. À la mi-décembre, une tempête tropicale, le Chido, s'est formée et s'est rapidement intensifiée en un cyclone tropical équivalent à la catégorie 4 dans l'échelle de Saffir-Simpson deux jours plus tard, puis a touché terre sur l'archipel d'Agaléga, est passé juste au nord de Madagascar, a traversé les Comores et Mayotte pour finir au Mozambique, causant près de 200 morts et des dégâts énormes. Dans la première moitié de janvier 2025, c'est au tour du cyclone intense Dikeledi de passer par les mêmes pays avant de ressortir en mer au sud de Madagascar. Nom des tempêtesAu sein de l'océan Indien sud-ouest, les dépressions tropicales et les dépressions subtropicales pour lesquelles est mesuré un vent soutenu sur 10 minutes de 65 km/h par le Centre météorologique régional spécialisé cyclones de La Réunion (CMRS) reçoivent généralement un identifiant. Les Centres consultatifs sous-régionaux de cyclones tropicaux à Maurice et à Madagascar nomment les systèmes plus intenses. Le centre de Maurice nomme les systèmes qui s'intensifient en tempête tropicale modérée entre 55 et 90 ° E. Entre 30 et 55 ° E, c'est le centre de Madagascar qui attribue un nom. À partir de la saison 2016-2017, les listes de noms dans le sud-ouest de l'océan Indien font l'objet d'une rotation triennale[2]. Les noms de tempête ne sont utilisés qu'une seule fois, donc tout nom de tempête utilisé cette année sera supprimé de la rotation et remplacé par un nouveau nom pour la saison 2027–28. Les noms non utilisés devraient être réutilisés dans la liste pour la saison 2027-2028.
Déroulement de la saisonPrévisionsContrairement aux 3 saisons cycloniques précédentes, au départ tardif, le premier système a été rapporté en août 2024. Le , Météo-France a émis ses prévisions pour la saison cyclonique 2024-2025 pour le sud-ouest de l'océan Indien et l'organisme prévoyait une activité proche ou supérieure à la normale avec de 9 à 13 tempêtes nommées, dont de 4 à 7 atteignant le stade de cyclone tropical. Le développement des systèmes serait privilégié sur la moitié Est du bassin par des températures de mer anormalement plus chaudes que la normale. De plus, un épisode La Nina faible et incertain de novembre à janvier ainsi qu'une phase négative du dipôle de l'océan Indien (DOI) de faible amplitude au mois de novembre, qui se traduit par la présence d’eaux un peu plus fraîches et une atmosphère plus sèche que la normale sur l’ouest du bassin mais plus humides et plus chaudes sur l'Est, ont été considérés. Les trajectoires sont prévues majoritairement orientées vers l’ouest ou le sud-ouest, menaçant les terres, alors que les systèmes les atteignant pourraient survenir avant la fin de l’année 2024[3]. Septembre à décembre
Du au , la tempête tropicale modérée Ancha a passé sa vie au milieu du bassin sans jamais menacer les terres. À la mi-novembre, Bheki s'est formé dans le nord-est du bassin et s'est dirigé vers le sud-ouest, atteignant le niveau de cyclone tropical intense pour faiblir ensuite à tempête tropicale avant d'atteindre les Mascareignes. Ses effets ont été surtout ressentis à Rodrigues mais ils ont été assez modérés. Au début décembre, le CMRS s'attendait à la formation d'un système dans le nord-est du bassin ce qui s'est concrétisé le avec la formation de Chido. Celui est rapidement devenu un cyclone tropical intense, équivalent à un ouragan de catégorie 4 dans l'échelle de Saffir-Simpson. Sa trajectoire l'a fait passé sur l'archipel d'Agaléga, puis au nord de Madagascar avant de frapper durement Mayotte et les Comores. Après avoir traversé le nord du canal du Mozambique, il a terminé sa course sur le Mozambique et les pays environnants le . Le bilan matériel et humain est énorme, particulièrement à Mayotte et au Mozambique. JanvierÀ la fin décembre, une perturbation s'est formée au sud de l'Indonésie et a traversé dans la zone de responsabilité du CMRS de La Réunion le . Celle-ci est devenu le cyclone tropical Dikeledi en se dirigeant vers le nord de Madagascar qu'elle frappé le , faisant 3 morts. Passant ensuite au sud de Mayotte, elle a touché le nord-est du Mozambique et 6 morts de plus, avant de tourner vers le sud-est et de passer au large du sud de Madagascar le 16 comme cyclone tropical intense passant le plus sud des annales du bassin océanique[10].
Chronologie des événements
Cyclones tropicauxDépression tropicale 01
Le , le Centre météorologique régional spécialisé cyclones de La Réunion (CMRS) a mentionné une possibilité de cyclogénèse tropicale à la mi-août près de l'équateur en raison d'une poussée des alizés pendant la phase active de l'oscillation de Madden-Julian (OMJ)[13]. Trois jours plus tard, un creux quasi-équatorial s'est formé associé avec une activité convective. Le , une circulation de bas surface a été observée, avec des bandes convectives s'enroulant autour de sa circulation. Deux jours plus tard, le Joint Typhoon Warning Center (JTWC) a commencé à suivre la perturbation, notant qu'elle se trouvait dans un environnement marginal pour le développement. Quelques heures plus tard, le CMRS a désigné la perturbation comme zone perturbé 01[14]. Plus tard dans la journée, la perturbation s'est intensifiée en dépression tropicale. Cependant, elle s'est ensuite affaiblie et le , le CMRS a émis son dernier avertissement à propos du système[15]. Tempête tropicale modérée Ancha
Le , le CMRS a noté qu'une cyclogénèse tropicale possible pour la fin septembre en raison du passage d'une onde de Rossby équatoriale et d'une onde de Kelvin, ce qui contribuerait à provoquer la formation d'un creux barométrique temporaire proche de l'équateur. Le lendemain, un creux proche de l'équateur a commencé à se former, avec une activité convective modérée sur son quadrant sud. Le , le JTWC émis son premier bulletin pour une perturbation au large de Diego Garcia. Le , le CMRS a rehaussé ce système en dépression tropicale puis en tempête tropicale modérée Ancha[16],[17]. Quelques heures plus tard, il a atteint son apogée avec des vents soutenus de 95 km/h pendant une minute. La configuration nuageuse d'Ancha s'est améliorée le , ce qui lui a permis d'atteindre son apogée en tant que tempête tropicale modérée de haut niveau avec des vents soutenus de 85 km/h sur 10 minutes. Cependant, la circulation de bas niveau a ensuite commencé à être exposée en raison d'un cisaillement du vent modéré, d'un air sec important et d'une baisse constante des températures de la surface de la mer qui a provoqué une réorientation d'Ancha vers l'ouest par la crête subtropicale avant de dégénérer en une dépression résiduelle quelques heures plus tard. Pendant une courte période, elle s'est régénérée en tempête tropicale modérée mais l'augmentation du cisaillement troposphérique a mis fin à cette régénération et le CMRS a cessé de la surveiller le en pleine mer, loin des terres[18]. Cyclone tropical intense Bheki
Le , le CMRS a noté qu'une circulation de surface allongée se développait malgré le fait qu'elle se trouvait dans un environnement d'air sec et de cisaillement des vents d'est, en raison d'une bonne divergence du côté ouest, d'une convection en développement constant et d'un flux de mousson. Plus tard dans la journée, le JTWC a commencé à suivre la perturbation, notant qu'elle se trouvait dans un environnement favorable au développement au sud-est de Diego Garcia. Une organisation plus poussée a eu lieu et tôt le et le CMRS a classé le système comme zone perturbée 03[19]. À 7 h UTC le 14, le système a été rehaussé à tempête tropicale modérée et nommé Bheki[20]. À 0 h UTC le 15, le CMRS l'a reclassé forte tempête tropicale[21]. À 6 h UTC le . Bheki est devenu un cyclone tropical[22]. À 0 h UTC le 17, il a été reclassé cyclone tropical intense se dirigeant vers la région au nord de Rodrigues, équivalent à un ouragan de catégorie 3 dans l'échelle de Saffir-Simpson selon le Joint Typhoon Warning Center (JTWC)[23],[24]. Le à 21 h UTC, le JTWC a rehaussé Bheki à l'équivalent de la catégorie 4 des ouragans mais le CMRS l'a laissé à la limite supérieure de cyclone tropical intense alors qu'il était à 800 km au nord-est de Rodrigues[25]. Cette intensité en faisait le cyclone tropical de novembre le plus puissant jamais enregistré dans le bassin en fonction des vents soutenus et du troisième en fonction de la pression centrale minimale. Après ce pic, Bheki a commencé à faiblir et est redevenu un cyclone tropical dès 6 h UTC le [26]. Vingt-quatre heures plus tard, elle est redescendue à forte tempête tropicale à plus de 350 km de Rodrigues[27]. Un avertissement de cyclone de classe I a été envoyé pour Maurice et de classe III pour Rodrigues, où l'aéroport de Plaine Corail a été fermé et les activités en mer interdites, par les services météorologiques de Maurice[28]. Quelques heures plus tard, à l'approche de Bheki, des rafales de 100 à 122 km/h ont été enregistrées à Rodrigues[29],[30]. Le , Bheki est passé à environ 40 km nord de Rodrigues dans la nuit (heure locale) et l’alerte cyclonique y a été levée en fin de matinée[31]. Poursuivant son affaiblissement, le système est devenue une dépression se comblant dépourvue de convection à 12 h UTC à 360 km au nord-est de l'île Maurice[32]. Par la suite, le système s'est déplacé rapidement vers le sud-ouest, passant au sud-est de Maurice, puis redevenant une tempête tropicale modérée à moins de 100 km au sud-est de la Réunion avec un regain de convection profonde dans son quadrant sud-est le [33]. Cela ne dura pas longtemps car le CMRS l'a déclaré dépression résiduelle dans son dernier bulletin sur Bheki, le 22 à 6 h UTC, alors que le système était à 135 km au sud-ouest de La Réunion et effectuait un tournant vers le sud[34] À Rodrigues, le Rodrigues Emergency Operations Command a rapporté que 64 % de la population avait été privée d'électricité en raison de bris par les vents forts. Une cinquantaine de personnes ont dû trouver refuge dans les centres à travers l’île, certains secourus par les services d'urgence. Les équipes de la compagnie d'électicité, les militaires et les pompiers se sont dispersés sur le territoire afin de procéder aux travaux nécessaires ainsi qu’au déblayage des routes et à l’abattage des arbres, et autres branches qui ont chutées, pour le retour à la normale[35]. La forte houle de 5 à 7 m a provoqué des inondations côtières et à Montagne-Goyave, l’école communautaire a subi de lourds dommages[36]. Cyclone tropical intense Chido
Depuis le , le CMRS de la Réunion suivait dans l'extrême nord-est du bassin océanique une zone perturbée qui avait un potentiel de développement cyclonique[37]. Le , le CMRS a envoyé un premier bulletin pour cette zone perturbée qui est devenue la dépression tropicale 04 à 12 h UTC[38]. Le lendemain, le système est devenu une tempête tropicale modérée, puis forte, nommée Chido, à 400 km à l'est-sud-est de archipel d'Agaléga, se dirigeant vers la pointe nord de Madagascar[39]. Agaléga a été mis sous avertissement par les Services météorologiques de Maurice[40]. À 6 h UTC le 11, le CMRS a rehaussé le système compact de petite taille à cyclone tropical lors de son approche de l'archipel[41]. À 18 h UTC, Chido devient un cyclone tropical intense, équivalent à la catégorie 3 de l'échelle de Saffir-Simpson, en touchant Agaléga[42]. À 21 h UTC, le Joint Typhoon Warning Center (JTWC) a classé le cyclone à la catégorie 4 de la même échelle[43]. Des alertes cycloniques ont été émises pour le nord de Madagascar (province d'Antsiranana), les Comores et Mayotte[44],[45]. Le à 6 h UTC, le JTWC et le CMRS l'ont rehaussé juste sous l'équivalent d'un ouragan de catégorie 5 alors qu'il approchait du groupe d'îles Farquhar[46]. Après ce maximum, Chido s'est mis à faiblir lentement en passant à une centaine de kilomètre au sud des ces îles. Le , entre 6 et 12 h UTC, Chido est passé à 50 km au nord du cap d'Ambre, la pointe nord de Madagascar, avec des vents soutenus sur 10 minutes soufflant à 185 km/h[47]. Mayotte et les Comores ont été placés en alerte rouge puis violette[48],[49]. Le cyclone tropical intense a traversé ces îles le 14 décembre vers 6 h UTC, se dirigeant ensuite vers le Mozambique et le Malawi en se réintensifiant sur les eaux chaudes du canal du Mozambique[50]. Ces deux pays ont été mis en alerte cyclonique[51]. Le 15 à 4 h 15 UTC,Chido a touché la côte du Mozambique à environ 35 km au sud de la ville portuaire de Pemba dans la province de Cabo Delgado comme un cyclone intense avec un vent soutenu sur 10 minutes de 205 km/h, puis il s'est enfoncé dans les terres en faiblissant rapidement à forte tempête tropicale[52]. Chido a continué ensuite vers l'ouest-sud-ouest, traversant le sud du Malawi. Le à 12 h UTC, le CMRS La Réunion a émis son dernier bulletin pour le système se situait sur la province de Tete au Mozambique. Il était devenu une simple dépression sur terre entrant sur le Zimbabwe[53]. Le cyclone a été la cause de destructions et de plusieurs dizaines, voire centaines, de morts le long de sa trajectoire[4],[5],[6]. Les effets ont été particulièrement catastrophiques à Agaléga, Mayotte et au Mozambique qui ont été frappés de plein fouet alors que le système était un cyclone intense, équivalent à la catégorie 4 de l'échelle de Saffir-Simpson. Les pertes économiques et matérielles au début de 2025 ont été estimées à 3,9 milliards $US, en faisant un des plus coûteux du bassin de l'océan Indien sud-ouest[7]. Cyclone tropical intense Dikeledi
La zone perturbée 08U a commencé à être suivie par le BOM le au sud de l'Indonésie dans le secteur australien de l'océan Indien. Elle est entrée dans la zone de responsabilité du CMRS de La Réunion tard le [54]. Les données du diffusomètre satellite du ont indiqué que la faible circulation de bas niveau était allongée et la convection associée était encore mal organisée. Le CMRS a cependant envoyé son premier bulletin à 12 h UTC le même jour tout en classant le système comme zone perturbée à isobare fermée 05 à plus de 1 000 km au sud-est de Diego Garcia se dirigeant vers l'ouest[55]. À 0 h UTC le 8, le système a été rehaussé à dépression tropicale[56]. À 0 h UTC le 9, le CMRS de La Réunion a rehaussé le système à tempête tropicale et les services météorologiques de Maurice l'ont nommée Dikeledi alors qu'elle se dirigeait au nord de Saint-Brandon[57]. À 6 h UTC le 10, elle est passée à forte tempête tropicale et à 18 h UTC, le système est devenu un cyclone tropical se dirigeant vers le pointe nord de Madagascar qui a été mis en alerte cyclonique[58],[59]. Mayotte, déjà durement touché par le cyclone Chido, a aussi été mis en alerte orange[60]. Vers 16 h 30 UTC le 11, le cyclone Dikeledi a touché terre dans la province d'Antsiranana entre les villes de Antsiranana et Vohémar. Il a commencé à affaiblir ensuite à forte tempête tropicale en passant dans les terres montagneuses[61]. Mayotte est passé ensuite à l'alerte rouge[62]. Le système est ressorti dans le canal du Mozambique quelques heures plus tard comme tempête tropicale modérée proche de Nosy-Be et se déplaçant vers l'ouest-sud-ouest[63]. Vers 9 h UTC le 12, Dikeledi est passé à environ 100 km au sud de Mayotte. Poursuivant son chemin sur les eaux chaudes du canal, le système s'est renforcé et est redevenu un cyclone tropical le vers 6 h UTC près de la province de Nampula au Mozambique. Dikeledi a touché la côte au sud de Île de Mozambique vers 12 h UTC avec des vents soutenus sur 10 minutes de 140 km/h et une pression centrale de 971 hPa[64]. Selon le Joint Typhoon Warning Center (JTWC), l'intensité était équivalente à un ouragan de catégorie 2 en utilisant les vents soutenus sur une minute[65]. Le cyclone a refaibli à forte tempête tropicale en passant sur terre, tout en tournant vers le sud, et un peu plus de 12 heures plus tard est ressorti en mer à proximité de la ville d'Angoche[66]. Le à 12 h UTC, le CMRS a rehaussé Dikeledi au stade de cyclone tropical lors de son déplacement rapide vers le sud-sud-est à travers le canal du Mozambique alors qu'il se situait à environ 200 km au large de Toliara, Madagascar[67]. Grâce à des conditions très favorables, une intensification rapide l'a amené à cyclone tropical intense dès 0 h UTC le au large des côtes sud-ouest et sud de Madagascar[68]. Selon le Joint Typhoon Warning Center (JTWC), l'intensité était équivalente à un ouragan de catégorie 3 avec des vents soutenus sur une minute de 185 km/h[65]. Après 12 h UTC, le système a commencé à faiblir en se dirigeant vers le sud-est et des eaux plus fraîches où il est devenu post-tropical. Dikeledi a causé des dégâts importants à Madagascar, Mayotte et le nord du Mozambique ainsi que 8 morts[8],[9],[69]. Perturbation tropicale 06
Le CMRS de La Réunion suivait une zone potentielle de développement depuis quelques jours quand il a envoyé le premier bulletin pour la zone perturbée à isobare fermée numéro 06 au large du delta du Zambèze dans le sud du canal du Mozambique à 12 h UTC le . Le système tropical errait vers le sud-est, pour passer près de l'île Europa[70]. Le système restant toujours désorganisé, le CMRS a cessé ses bulletins à 6 h UTC le mais a repris 24 heures plus tard[71],[72]. Le creux de mousson alimentant le système tropical a causé de très fortes bandes orageuses sur la province de Toliara (Madagascar) avec localement des accumulations plus de 500 mm en 24 heures dans le district de Morombe[72]. Des inondations de quartiers ont été signalées le et à Toliara, l’eau arrivait jusqu’aux genoux. Dans le district de Betioky Sud, dans la commune de Tameantsoa, environ trois cents cases ont été inondées ou emportées par les eaux, selon les autorités. L’eau et l’électricité ont été coupées selon la compagnie Jirama[73]. Références
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