Il partit dans le désert de Scété peu après la mort d'Antoine le Grand et passa soixante ans sur cette montagne, le mont Qolzoum (près de Clysma)[2]. Il tressait des paniers. On venait le voir de loin pour recevoir ses conseils. Il combattit les ariens. Il se serait rendu ensuite à Clysma au bord de la mer Rouge.
Sisoès est considéré comme le modèle du moine, « digne successeur » d'Antoine le Grand. Sisoès était réputé pour son humilité, et pour ses jeunes prolongés. Plusieurs miracles lui sont également attribués[2],[3]. À la fin de sa vie, il se retire sur les bords de la mer Rouge et meurt en 429[3],[4].
Alban Butler (trad. Abbé Godescard), Vie des pères, des martyrs et des autres saints, t. 9, Louvain, Vanlinthout et Vandenzande, (lire en ligne), p. 347-354.
Paul Cheneau, Les saints d'Égypte : lectures édifiantes, instructives, agréables, vol. II, Jérusalem, Couvent des RR. PP. Franciscains, .